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Afrique/Terrorisme: Le président ivoirien appelle à soutenir la force du G5 Sahel

-Alassane Ouattara a exhorté les grandes puissances à intensifier leur engagement dans la lutte anti-terroriste, dans une allocution prononcée devant la 72ème Assemblée générale des Nations Unies à New York

Esma Ben Said  | 20.09.2017 - Mıse À Jour : 21.09.2017
Afrique/Terrorisme: Le président ivoirien appelle à soutenir la force du G5 Sahel

Cote d'Ivoire

AA/Abidjan/Fulbert Yao

Dans un discours prononcé mercredi à la 72ème Assemblée générale des Nations Unies à New York, le chef de l’Etat Ivoirien Alassane Ouattara a encouragé les grandes puissances à intensifier leur engagement contre le terrorisme en Afrique et à soutenir la force du G5 Sahel qui sera prochainement déployée.

"Le monde peine à trouver une réponse collective satisfaisante contre le terrorisme. Dans ces conditions, ces succès importants resteront vains et la menace terroriste toujours préoccupante, si l’Afrique continue d’être le ventre mou de la lutte antiterroriste mondiale", a rappelé le président ivoirien.

"Les grandes puissances doivent donc intensifier leur engagement contre le terrorisme en Afrique, et soutenir davantage les efforts du Continent. Ce soutien, nous le voulons et le demandons en faveur du G5 Sahel, dont l’action est capitale pour la sécurité d’une large partie du continent africain"a-t-il affirmé.

Ouattara a en outre assuré du soutien de son pays au G5 Sahel, au cours de son mandat en qualité de membre non permanent à l’ONU.

"La Côte d'Ivoire fera du soutien au G5 Sahel et de la lutte contre le terrorisme en Afrique, l'une des priorités de son mandat au Conseil de sécurité des Nations Unies, car sans stabilité, il n'y a pas de développement", a indiqué Alassane Ouattara.

Pour rappel, Le 2 juillet dernier à Bamako (Mali), les dirigeants des pays du G5 Sahel (Burkina, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad), avaient acté, sous l'égide du président français Emmanuel Macron, la constitution de cette force conjointe anti-terroriste.

Ces opérations sur le terrain devraient débuter le 2 octobre, selon le président malien Ibrahim Boubakar Kéïta qui s’est exprimé mardi depuis New York, où il prend part aux travaux de l'Assemblée générale de l'ONU.

Evoquant ensuite, les tensions nucléaires dans la péninsule coréenne, Alassane Ouattara a invité au dialogue entre les grandes puissances et la Corée du Nord.

"Nous devons tout mettre en oeuvre, dans le cadre du Conseil de Sécurité, pour trouver une solution pacifique aux graves tensions nucléaires dans la péninsule coréenne", a-t-il dit.

"Tout recours à l’arme nucléaire dans cette région marquerait la faillite morale de notre civilisation et la fin de l’époque que nous vivons. Elle ferait courir le risque d’un conflit nucléaire aux conséquences imprévisibles. J’invite donc les grandes puissances au dialogue avec la Corée du nord, afin de créer les conditions d’une désescalade durable, et de rassurer le monde sur le maintien de la stabilité et de la paix dans cette région", a insisté le president ivoirien.

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