Afrique

Niger: Les inondations font une cinquantaine de morts depuis juin

- Selon un bilan publié jeudi par le bureau des Affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA).

Nadia Chahed  | 14.09.2017 - Mıse À Jour : 15.09.2017
Niger: Les inondations font une cinquantaine de morts depuis juin

Niamey


AA/Niamey/Balima Boureima

Une cinquantaine de personnes ont perdu la vie depuis le début de la saison des pluies ( juin) au Niger à cause des inondations, a annoncé jeudi le le bureau des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA), dans un communiqué

OCHA révèle, en outre que les pluies diluviennes ont également fait 195 000 sinistrées dont 50881 à Niamey, la capitale.

S'agissant des décès, le communiqué indique que le bilan le plus lourd a été enregistré à Niamey (21 morts), à Maradi (9 morts) et à Tillabéry et Zinder (huit morts chacune).

Le bilan enregistré à la même période de 2016 faisait état de 123239 personnes affectées regroupées dans 16370 ménages, 13875 maisons détruites et 50 personnes tuées, rappelle la même source.

Depuis le début du mois, les pluies torrentielles laissent craindre des inondations dans les régions riveraines du fleuve Niger (Tillabéry, Niamey et Dosso). L’Autorité du Bassin du Niger (ABN) a annoncé une crue soudaine des eaux du fleuve Niger.

Le ministère nigérien de l’Hydraulique a annoncé, mardi, une montée de plus en plus inquiétante des eaux du fleuve Niger, faisant craindre de nouvelles inondations dans la capitale Niamey et ses environs.

«Le niveau de la crue est à l’alerte orange fixée de 580 à 620 cm. L’alerte rouge pourrait être déclenchée à partir de 620 cm, voire 615 cm», a prévenu la même source. Cette montée des eaux du fleuve fait craindre de nouvelles inondations, particulièrement au niveau de Niamey et de ses environs.

Il y a quelques jours, sur la base d’une autre alerte donnée par les services de l’Autorité du bassin du Niger (ABN), les autorités régionales avaient appelé les populations vivant dans les zones à risque à quitter les lieux.

Le Niger est situé au cœur du Sahel, les deux-tiers de son territoire sont désertiques, mais au cours des dernières années il a fait face à d'importantes pluies et une montée des eaux de son fleuve qui provoquent, chaque année, entre les mois d’août et septembre, des inondations accompagnées de pertes en vies humaines et de dégâts matériels considérables.

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