Afrique

RDC : La communauté internationale appelle à la mise en oeuvre de l'accord de transition

L'ONU, l'UE, l'UA et l'OIF se sont dites "de plus en plus préoccupées" par l'impasse persistante dans le dialogue entre les parties prenantes politiques en RDC

Nadia Chahed  | 16.02.2017 - Mıse À Jour : 17.02.2017
RDC : La communauté internationale appelle à la mise en oeuvre de l'accord de transition

Congo, The Democratic Republic of the


AA/Kinshasa/Pascal Mulegwa

L'Union Européenne (UE) , l'Union Africaine (UA), l'Organisation des Nations Unies (ONU) et l'Organisation internationale de la francophonie (OIF) ont appelé, jeudi, les parties prenantes congolaises à "la mise en oeuvre rapide et intégrale de l'accord politique de transition signé le 31 décembre dernier entre le pouvoir et l'opposition.

Se disant "de plus en plus préoccupées" par l'impasse persistante dans le dialogue entre les parties prenantes politiques en RDC sur les modalités de mise en œuvre de l'Accord de transition, les quatre organisations ont appelé, dans un communiqué, le camp présidentiel et l'opposition, à "redoubler, de bonne foi et d'efforts afin de parachever promptement les pourparlers en cours".

"Cette situation risque de saper la volonté politique qui a permis la signature de l’Accord du 31 décembre" note le communiqué dont Anadolu a eu copie.

La mise en œuvre intégrale et rapide de l'Accord étant essentielle à la préservation de la légitimité des institutions de transition jusqu'à la tenue des élections en décembre 2017, relève la même source;

Régissant à cet appel dans une déclaration à Anadolu, le porte-parole du gouvernement congolais, Lambert Mende, a noté que le "camp présidentiel ne tient qu'à appliquer l'accord politique après la clôture des négociations sur l'arrangement particulier".

"Nous n'avons aucune responsabilité dans ce retard supposé, cet accord ne sera appliqué que si l'arrangement est signé par toutes les parties prenantes, nous ne sommes pas encore arrivés à ce point là, il y a encore à discuter" a-t-il précisé.

Démarrées depuis six semaines, les discussions sur l'arrangement particulier peinent à aboutir à cause du blocage autour du mode de désignation du Premier ministre qui sera issu du rang du Rassemblement des forces acquises au changement, principale plateforme de l'opposition.

Se référant à la Constitution, le camp présidentiel exige qu'au moins trois candidats soient présentés au président Joseph parmi lesquels il désignera, de façon discrétionnaire, son Premier ministre, alors que la plateforme de l'opposition, se référant à l'accord politique, veut présenter un seul candidat à Joseph Kabila.

La médiation assurée par les évêques catholiques réunis au sein de la conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) a suspendu, samedi, les discussions formelles jusqu'à l'enterrement d'Étienne Tshisekedi, le principal opposant décédé le 1er février dernier à Bruxelles en Belgique.

Les négociations sur l'arrangement particulier sont censées définir les modalités de la mise œuvre des clauses de l’accord politique du 31 décembre dernier et les modalités de mise en place du gouvernement à former et du Conseil national de suivi de l’accord.

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