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RDC: Plus de 30 militants de l'opposition arrêtés dans le Sud-ouest

- Six ont été blessés, selon un bilan du "Rassemblement", [la principale coalition de l’Opposition congolaise]

Esma Ben Said  | 19.11.2017 - Mıse À Jour : 19.11.2017
RDC: Plus de 30 militants de l'opposition arrêtés dans le Sud-ouest

Congo, The Democratic Republic of the

AA /Kinshasa / Pascal Mulegwa

Plus de 30 militants de l’Opposition ont été arrêtés samedi dans le Sud-ouest de la République démocratique du Congo (RDC) par la police en marge d’un rassemblement pendant lequel six militants ont été blessés, selon un communiqué de l’Opposition parvenu à Anadolu.

La manifestation a été organisée par l’Envol; un parti du "Rassemblement", [la principale coalition de l’Opposition congolaise …Ndlr] dans la ville de Kenge, capitale de la province du Kwango où Delly Sessanga, le chef du parti – voulait sensibiliser ses militants pour faire partir Kabila d’ici fin 2017.

" De ces incidents malheureux, il ressort le bilan provisoire de …. Six blessés graves dont quatre par balles réelle et deux par matraque. Et plus de 30 militants arrêtés", souligne le Rassemblement dans son communiqué.

Cette plateforme dirigée par Félix Tshisekdi rejette le calendrier électoral publié le 5 novembre dernier par la commission électorale prévoyant l’élection présidentielle le 23 décembre 2018 et de fait prolonge jusqu'à janvier 2019 le pouvoir du président Joseph Kabila. La plateforme exige également la tenue de l’élection présidentielle en juin 2018 et le départ de Joseph Kabila dès le 31 décembre 2017.

" C’est faux, la police n’a retenu que douze jeunes fauteurs de trouble et dont la libération ne dépendra que de la justice", a réagi le chef de la police du Kwango, le colonel Antoine Masiki affirmant à Anadolu qu’il n’y a eu " aucun blessé ".

L’ONU et l’Union européenne (UE) ont récemment exhorté les autorités congolaises à respecter "les libertés fondamentales", "dont la liberté de réunion et de manifestation".

Dans son communiqué, l’Opposition accuse le pouvoir de revenir « délibérément » sur les engagements pris sur le plan international et lui reproche de vouloir mener le pays dans le "chaos", en refusant d’organiser les élections "libres et démocratiques" qui permettraient une alternance pacifique en RDC.

Cette famille politique d’opposition a déjà projeté pour le 28 novembre une "grande marche pacifique mais ferme" et "déterminée" à faire partir Kabila, chef d’Etat au pouvoir depuis 2001, élu deux fois en 2006 et 2011 mais resté en fonction au delà de son dernier mandat échu le 19 décembre 2016.

Selon la Constitution en vigueur, Kabila ne peut pas solliciter un nouveau mandat mais peut rester au pouvoir jusqu’à l’élection de son successeur.

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