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RDC : Retour au calme au lendemain de heurts à l’université de Kinshasa

-Des heurts ont opposé, vendredi, les forces de l’ordre à des étudiants qui manifestaient contre la violation de leur espace par la police.

Nadia Chahed  | 22.07.2017 - Mıse À Jour : 23.07.2017
RDC : Retour au calme au lendemain de heurts à l’université de Kinshasa

Kinshasa


AA/Kinshasa/Pascal Mulegwa

Le calme s’est rétabli, samedi matin, à l’université de Kinshasa (Unikin) au lendemain de heurts qui ont opposé, vendredi, les forces de l’ordre à des étudiants qui manifestaient contre la violation de leur espace par la police, a rapporté le correspondant d'Anadolu.

Les manifestants réclamaient également la libération de deux étudiants arrêtés jeudi soir par la police qui recherchait le "cerveau" des récentes attaques sanglantes perpétrées dans la capitale congolaise et qui se serait caché dans cette université.

"La police a pu mettre la main sur le nommé Ben Tshimanga wa Tshimanga le cerveau de toutes les attaques macabres qui ont endeuillé la ville de Kinshasa depuis mai dernier", a déclaré samedi à Anadolu le porte-parole de la police, le colonel Pierrot Mwanamputu.

Tshimanga wa Tshimanga s’était faufilé depuis Jeudi dans le site de l’Unikin, a ajout le porte-parole de la police, notant que la présence des forces sécuritaires à l'intérieur de l'enceinte universitaire était dictée par nécessité de "maintenir l’ordre".

"Le calme est revenu mais les cours sont suspendus et ne reprendront que la semaine prochaine" a déclaré à Anadolu Fabrice Bokembe, président du comité estudiantin de l’Unikin ajoutant que cinq étudiants ont été "grièvement" blessés lors des heurts de vendredi.

Depuis l’évasion de plusieurs milliers de prisonniers de la prison de Makala ( kinshasa) le 17 Mai dernier, plusieurs attaques ont été perpétrées contre des commissariats de police, des parquets et récemment contre le marché central de Kinshasa.

Les forces de sécurité ont depuis, intensifié les patrouilles dans la ville en érigeant des barrières et procédé à des fouilles systématiques des véhicules et d’identités pour traquer des "prisonniers évadés" .

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