Afrique

Zimbabwe : Des milliers de manifestants dans les rues pour exiger le départ de Mugabe

Des dizaines de milliers de Zimbabwéens ont manifesté samedi dans la capitale, Harare, pour exiger le départ du président zimbabwéen au pouvoir depuis 1980, et afficher leur soutien à la récente intervention militaire,

Esma Ben Said  | 18.11.2017 - Mıse À Jour : 19.11.2017
Zimbabwe : Des milliers de manifestants dans les rues pour exiger le départ de Mugabe

Tunis

AA/Desk

Des dizaines de milliers de Zimbabwéens ont manifesté samedi dans la capitale, Harare, pour exiger le départ du président zimbabwéen Robert Mugabe, au pouvoir depuis 1980, et afficher leur soutien à la récente intervention militaire, selon les médias locaux.

De nombreux militaires et des véhicules appartenant à l’armée ont été vus parmi la foule euphorique qui défilait dans les rues de la capitale, Harare.

Les manifestants chantaient, dansaient, et scandaient des slogans hostiles à Mugabe, dont ils réclament le départ immédiat.

« Trop, c’est trop, Mugabe doit partir », « Repose en paix, Mugabe », pouvait-on notamment lire sur les pancartes des manifestants.

Dans les rues de la capitale où les commerces étaient fermés, les opposants à Mugabe sont venus à Harare, en provenance d'autres villes du pays.

La pression contre le chef de l’Etat s’intensifie de jour en jour tandis que la situation reste confuse.

Après avoir été placé en résidence surveillée par les militaires, dans la nuit de mardi 14 à mercredi 15 novembre, Robert Mugabe avait finalement fait sa première apparition publique vendredi à une remise de diplômes, selon des sources concordantes.

Vendredi soir, le parti au pouvoir au Zimbabwe, l’Union nationale africaine du Zimbabwe - Front patriotique, a officiellement appelé à la démission du président Robert Mugabe.

"Huit des dix comités de coordination dans les provinces du pays ont appelé Mugabe à quitter le pouvoir et à démissionner du poste de secrétaire général du parti", a indiqué le mouvement dans un communiqué retransmis par la télévision d'Etat.

Mardi dernier, des sites d’informations avaient fait état de l'imminence d’un putsch militaire au Zimbabwe après avoir observé un mouvement de véhicules blindés de l’armée en direction de la capitale Harare.

Le mouvement militaire de mardi est survenu un jour après la décision du chef de l'armée, Constantino Chiwenga, d'intervenir pour arrêter "la purge sans précédent contre des fonctionnaires de haut rang au sein du parti au pouvoir de l'Union nationale africaine du Zimbabwe, la Zanu-PF, qui a participé à guerre de libération en 1970".

Seulement une partie des dépêches, que l'Agence Anadolu diffuse à ses abonnés via le Système de Diffusion interne (HAS), est diffusée sur le site de l'AA, de manière résumée. Contactez-nous s'il vous plaît pour vous abonner.
A Lire Aussi
Bu haberi paylaşın