Politique

Al-Abadi appelle les Peshmergas à travailler sous son commandement

- Le Premier ministre irakien est actuellement en visite à Paris.

Hatem Kattou  | 05.10.2017 - Mıse À Jour : 05.10.2017
Al-Abadi appelle les Peshmergas à travailler sous son commandement

Iraq

AA/Irak/Ali Jawad

Le Premier ministre irakien et le Commandant en Chef des forces armées, Haïder al-Abadi, a appelé, jeudi, les forces des Peshmergas (Forces du district du Nord de l’Irak) à travailler sous son commandement, assurant que Bagdad ne veut pas de conflit avec Erbil.

Les forces des Peshmergas sont dirigées par le Chef du district, Massoud Barzani, et ne reçoivent pas d’instructions du ministère irakien de la Défense, malgré leur classement, dans la constitution irakienne, comme relevant de la Défense fédérale.

Al-Abadi a appelé, lors d’une conférence de presse tenue conjointement avec le président français, Emmanuel Macron, et diffusée par la chaîne de télévision irakienne officielle, les forces des Peshmergas à collaborer avec les forces irakiennes dans les zones de conflit pour préserver la sécurité et à travailler sous le commandement des forces fédérales.

Le Premier ministre irakien a assuré que «Bagdad ne veut pas de confrontation armée avec les forces kurdes après le référendum de sécession duDdistrict du Nord de l’Irak », soulignant qu’il ne reste plus, aux forces irakiennes, que la ligne frontalière avec la Syrie pour éradiquer l’organisation terroriste Daech.

Pour sa part, le président français a souligné la nécessité d’opter pour le dialogue afin de traiter les répercussions du référendum du Nord de l’Irak.

«Nous voulons que l’Irak s’inscrive dans la réconciliation nationale pour préserver la stabilité et l’union du pays. La France soutient l’union de l’Irak et la sécurité de son territoire», a ajouté Macron, assurant que le dialogue est la seule issue pour résoudre la crise issue du référendum.

Un référendum a été organisé, lundi dernier, dans les trois provinces du District du Nord de l’Irak, Erbil, Souleimaniye et Dohuk, en plus des régions controversés entre le gouvernement fédéral de Bagdad et le District du Nord du pays.

Le gouvernement irakien rejette fermement le référendum et considère qu’il n’est pas conforme à la Constitution irakienne de 2005 et qu’il est contre les intérêts des kurdes.

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