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Erdogan: "Les membres de FETO paieront le prix de leurs actes devant la justice."

- Le Président turc a également critiqué une nouvelle fois la politique du District du Nord de l'Irak et a réaffirmé le soutien de la Turquie à l'unité territoriale de l'Irak.

İlkay Güder, Tuncay Çakmak  | 18.10.2017 - Mıse À Jour : 18.10.2017
Erdogan: "Les membres de FETO paieront le prix de leurs actes devant la justice."

Ankara

AA - Ankara - Tuncay Çakmak

Le président de la République de Turquie, Recep Tayyip Erdogan, a réitéré la détermination de l’Etat et du gouvernement à pourchasser partout où ils se trouvent les membres de FETO, auteurs de la tentative de coup d’état repoussée du 15 juillet 2016, pour qu’ils rendent des comptes devant la justice.

Le chef de l’Etat s’exprimait, mercredi, lors de la 40ème rencontre avec des maires de village et de quartier de Turquie.

Il a commenté l’actualité du pays et de la région. La lutte contre l’organisation terroriste FETO et la situation en Irak étaient au centre de son discours.

Erdogan a voulu mettre l’accent sur la détermination de l’Etat à traduire devant la justice chacun des membres de FETO impliqués dans la tentative de coup d’Etat de l’an passé.

"Ces traîtres qui ont essayé de prendre le contrôle de notre pays en faisait usage de toutes les violences et les bassesses pour arriver à leurs fins, paieront le prix de leurs actes devant la justice. Petit à petit, les procès les concernant aboutissent. Qu'ils soient en Turquie ou qu'ils aient fui ailleurs, nous les poursuivrons le temps qu'il faudra jusqu'à ce qu'ils rendent des comptes. Ceux qui les soutiennent ne pourront pas les sauver", a-t-il dit.

"Soyez sûrs que si toutes ces attaques qui visent la Turquie avaient visé un autre pays, il n’aurait pas su s’en sortir", a-t-il encore estimé.

Le Président turc s’est ensuite exprimé sur la situation en Irak après la tenue d’un référendum illégitime pour l’indépendance du Nord de l’Irak.

"Ceux qui ont agi avec opportunisme en ignorant le tissu ethnique et démographique de la région, devront rendre des comptes devant l'Historie. De quel droit peuvent-ils revendiquer le contrôle de Kirkouk ? Ils seront responsables de l'effusion de sang en Irak", a-t-il lancé.

Erdogan a rappelé que la Turquie ne considère plus les autorités du District du Nord de l’Irak comme un interlocuteur et qu’elle privilégiera désormais le gouvernement central de Bagdad.

"Désormais, nous ne ferons plus transiter de médicaments, d'aliments ou tout autre produit par le Nord de l'Irak. Tout sera acheminé à Bagdad qui se chargera ensuite de faire le transfert vers le nord. Nous n'abandonnons pas notre sensibilité humanitaire, mais les autorités du District du Nord de l'Irak doivent subir les conséquences de leur politique. La population doit constater en quoi ces dirigeants les ont impliqués", a-t-il poursuivi.

Le chef de l’Etat a également répondu aux détracteurs qui critiquent l’implication de la Turquie dans d’autres régions du monde, notamment au Moyen-Orient.

"Ils nous demandent pourquoi nous intervenons en Syrie, en Irak, dans les Balkans, dans le Caucase, en Asie Centrale ou en Afrique du Nord. Ils ignorent l'Histoire : toute une partie de notre coeur bat pour des territoires à l'Est et au Nord d'Ankara, et l'autre moitié pour des contrées à l'Ouest et au Sud", a-t-il dit.

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