Économie

Exportations du pétrole irakien: une baisse de 2,5% en septembre

Hafawa Rebhi  | 24.10.2017 - Mıse À Jour : 24.10.2017
Exportations du pétrole irakien: une baisse de 2,5% en septembre

Iraq

AA / Irak / Amir al-Saadi

Les exportations de pétrole irakien ont chuté de 2,5% en septembre pour s'établir à 97,2 millions de barils, a annoncé, mardi, le ministère irakien du Pétrole.

Dans un communiqué rendu public, mardi, le ministère indique que «les exportations irakiennes ont diminué d'environ 2,5 millions de barils par rapport au mois d'août précédent, qui a enregistré une production de 99,7 millions de barils».

Cité par le communiqué, le porte-parole du ministère du Pétrole, Assem Jihad a relevé que les revenus financiers des exportations de pétrole pour le mois de septembre se sont élevés à 4 milliards et 866 millions de dollars, alors que le prix moyen du baril a atteint de 50,062 dollars.

«Les quantités exportées ont été transportées par 38 entreprises internationales de différentes nationalités, principalement depuis les ports de Bassorah et de Khor al-Amaya. Les statistiques n’ont pas compris d’exportations depuis les champs pétroliers de Kirkouk», a détaillé le responsable irakien.

L'Irak a accepté de réduire sa production de 210 mille barils par jour (bpj), pour la stabiliser à un niveau de 4,35 millions de bpj, conformément à l’accord de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et des producteurs indépendants.

Les membres de l'OPEP et des producteurs indépendants avaient commencé plus tôt cette année à réduire la production de 1,8 millions de barils par jour, pour une période de six mois se terminant en juin 2017, afin de rétablir la stabilité des marchés pétroliers.

Le 25 mai, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) avait décidé d'étendre les réductions de production de pétrole pour neuf mois supplémentaires, soit jusqu'au mois de mars 2018.

Les responsables du ministère irakien du Pétrole ont déclaré que Bagdad a pleinement respecté l'accord.

L'Irak compte sur les revenus de la vente de pétrole pour financer jusqu'à 95% des dépenses de l'État.

La baisse des prix du brut depuis 2014 a eu un impact majeur sur l'économie irakienne.

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