Politique

Israël: Gouvernement et opposition hostiles à la réconciliation palestinienne

Mona Saanouni  | 13.10.2017 - Mıse À Jour : 15.10.2017
Israël: Gouvernement et opposition hostiles à la réconciliation palestinienne

Quds

AA/Jérusalem/Abderraouf Arnaout

Des dirigeants israéliens du gouvernement et de l’opposition se sont attaqués à l’accord de réconciliation palestinienne, signé entre les Mouvements Fatah et Hamas, jeudi, dans la capitale égyptienne.

Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a considéré que «la réconciliation entre Fatah et Hamas rend difficile l’instauration de la paix».

Dans un post publié sur Twitter, Netanyahou a indiqué que «la réconciliation avec des meurtriers constitue une part du problème et non pas une part de la solution, dites 'Oui' à la paix et 'Non' à tendre la main au Hamas».

Pour sa part, la députée de l’opposition du parti du «Camp Sioniste», Tzipi Livni, a relevé que "l’intervention égyptienne et l’entrée des autorités palestiniennes à Gaza sont une opportunité, mais, tant que Hamas est une organisation terroriste armée, la réconciliation offre une légitimité à ce Mouvement et au terrorisme".

Dans un communiqué rendu public, dont Anadolu a eu copie, Livni a souligné que « le nouveau gouvernement palestinien doit répondre aux conditions internationales, soutenues par le monde : reconnaitre l’Etat d’Israël, lutter contre la violence et appliquer les conventions ».

Selon la députée israélienne, « Israël doit se comporter de manière à ce que le monde rejette le modèle du Hezbollah au Liban ».

Le site d’informations «Times of Israël» a rapporté la position du ministre israélien de l’Education, Naftali Bennett, considérant que « l’accord rend les autorités palestiniennes terroristes ».

«Dès maintenant, toute relation israélienne avec Mahmoud Abbas (Président palestinien) est synonyme de e collaboration avec Hamas», a-t-il poursuivi.

De son côté, Yisrael Katz, ministre israélien du Renseignement, a déclaré que « l’accord de la réconciliation n’est qu’un camouflage pour que Hamas poursuive son activité en tant qu’organisation terroriste, au moment où elle cède ses prérogatives dans la Bande de Gaza », rapporte le même site.

Les Mouvements du Fatah et du Hamas ont officiellement signé, jeudi, l'accord de réconciliation dans la capitale égyptienne, le Caire, en présence du Chef des services de renseignement égyptiens, le ministre Khaled Fawzi.

L'accord prévoit la mise en œuvre de mesures visant à permettre au gouvernement de réconciliation nationale d’exercer ses fonctions et d’assumer entièrement les responsabilités qui sont les siennes dans la gestion des affaires de la Bande de Gaza et en Cisjordanie, dans un délai maximum, fixé au premier décembre, tout en s'employant à éliminer toutes les entraves, résultant de la division.

L’accord a de même inclus un appel lancé par le Caire à toutes les factions palestiniennes, ayant signé l'accord de réconciliation nationale, en date du 4 mai 2011, pour tenir une réunion ultérieure, le 21 novembre prochain, sans en préciser l'ordre du jour.

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