Türkİye, Politique

Le vice-PM turc Bozdag appelle Barzani à annuler le référendum

- Bekir Bozdag a insisté que son pays évalue la situation en Irak du point de vue de sa sécurité nationale, et accorde la priorité à l'élimination des risques actuels

Güç Gönel, Çiğdem Alyanak, Nur Asena GÜLSOY  | 05.10.2017 - Mıse À Jour : 06.10.2017
Le vice-PM turc Bozdag appelle Barzani à annuler le référendum

Istanbul

AA – Istanbul – Nur Gülsoy

Le vice-Premier ministre turc, Bekir Bozdag a appelé l'Administration de Barzani à annuler le référendum pour empêcher d'éventuels risques plus graves susceptibles de se produire dans la région.

Bozdag s'exprimait lors de la cérémonie d'inauguration de la nouvelle année académique à l'Université Aydin d'Istanbul, jeudi.

Il a appelé l'Administration du District du Nord de l'Irak à annuler le référendum illégitime organisé, lundi 25 septembre dernier, et à annoncer qu'il est en faveur de l'intégrité territoriale, de l'unité politique et de la souveraineté de l'Irak.

«L'Administration de Barzani doit entamer le dialogue avec le gouvernement irakien pour résoudre les différends, annoncer que le référendum ne modifiera pas le statut actuel dans la région, déclarer qu'ils respectent la Constitution irakienne pour corriger l'erreur commise, a affirmé Bozdag.

A défaut, la région connaîtra des problèmes plus graves que ceux d'aujourd'hui, a-t-il averti.

Le vice-Premier ministre a insisté que son pays évalue la situation en Irak à l'aune de sa sécurité nationale, et accorde la priorité à l'élimination des risques actuels.

«Nous suivons de près les développements dans la région et déciderons des prochaines démarches», a-t-il annoncé, soulignant que le gouvernement est déterminé à ne pas autoriser que de nouveaux conflits n'éclatent dans la région.

Bozdag a assuré qu'Ankara a assumé ses responsabilités, et continuera ainsi sur la voie de l'élimination des organisations terroristes de Daech, du PKK, et ses branches PYD et YPG, et du maintien de l'intégrité territoriale et de l'unité politique de l'Irak et de la Syrie.

«Si la Turquie garde le silence face à la création d'une nouvelle entité kurde ou d'un État kurde dans le nord de la Syrie, cela aura des conséquences négatives pour elle, a-t-il fait remarquer. Nous voyons clairement qui fait quoi dans cette région. C'est pourquoi nous avons mené l'opération Bouclier de l'Euphrate.», a-t-il conclu.

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