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Min. turc de la Douane: La Turquie et l'Irak envisagent l'ouverture d'un deuxième poste-frontière

- Invité à la Table des éditeurs de l'AA, Bulent Tufenci a rappelé que le poste de Habur est le seul point de passage actuel avec l'Irak et qui a été longtemps placé sous le contrôle du District du Nord.

Göksel Yıldırım, Nur Asena GÜLSOY  | 26.10.2017 - Mıse À Jour : 26.10.2017
Min. turc de la Douane: La Turquie et l'Irak envisagent l'ouverture d'un deuxième poste-frontière

Ankara

AA – Ankara – Nur Gülsoy

La Turquie et l'Irak envisagent l'ouverture d'un deuxième poste-frontière, a annoncé, jeudi, le ministre turc de la Douane, Bulent Tufenkci.

Invité à la "Table des Éditeurs" de l'Agence Anadolu, jeudi, à Ankara, Tufenkci s'est exprimé à propos du commerce avec l'Irak, après le référendum illégitime organisé par le District du Nord de l'Irak.

Le ministre a insisté que son pays soutient l'intégrité territoriale de l'Irak depuis le début et a rappelé que le Premier ministre irakien, Haïdar al-Abadi a effectué [hhier mercredi] une visite en Turquie.

«Nous sommes convenus avec le gouvernement central irakien d'ouvrir un deuxième poste-frontière, a fait savoir Tufenkci. Le poste d'Ovakoy pourra être ouvert après l'accomplissement des démarches nécessaires.»

Tufenkci a fait remarquer que contrairement à ce que l'on croit, la majorité des échanges commerciaux de la Turquie se réalise avec le gouvernement central et non pas avec le District du Nord.

Il a rappelé que le poste de Habur, seul point de passage avec l'Irak, a été longtemps contrôlé par le District qui a bénéficié de revenus substantiels à la faveur de cette situation.

«Nous soutenons le contrôle par le gouvernement central des postes-frontière et des aéroports, a-t-il indiqué.

"L'ouverture d'un deuxième poste avait échoué à cause des différends entre Bagdad et Erbil. Maintenant, nous constatons la volonté du gouvernement central [pour l'ouverture]. Il faut d'abord assurer la sécurité routière. Les organisations terroristes PKK/PYD et Daech, et les Peshmergas peuvent exercer des pressions. Nous devons donc assurer la sécurité", a-t-il poursuivi.

Tufenkci a, par ailleurs, commenté les relations avec l'Iran, notant que le poste-frontière de Kapikoy sera modernisé afin de faciliter l'entrée et la sortie des touristes iraniens.

«La construction sera achevée en 2018, a-t-il fait savoir. Les postes d'Esendere et de Gurbulak fonctionneront à temps plein. Nous souhaitons atteindre, au cours des années 2017 et 2018, notre niveau d'échanges record de 2012. L'objectif principal est aussi d'atteindre un volume d'échange de trente milliards de dollars.», a-t-il lancé.

Le ministre a abordé, également, les relations avec l'Union européenne (UE), affirmant qu'il est «indécent d'utiliser les questions économiques comme des outils de chantage».

«L'UE évoque la suspension des aides financières [pré-adhésion], a indiqué Tufenkci. "Nous l'appelons d'abord à faire montre de sincérité et à tenir les promesses faites jusqu'à présent. L'UE n'a même pas encore tenu ses promesses d'aide prévues dans l'accord de migration», a-t-il conclu.

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