L’ONU préoccupée par la sécurité des 400 mille civils assiégés dans la Ghouta orientale
Le porte-parole du Secrétaire général des Nations Unies, Farhan Haq, a averti que la malnutrition a fortement augmenté, en particulier parmi les enfants dans la Ghouta orientale, et que des maladies infectieuses ont commencé à y émerger.
New York
AA / New York / Betül Yürük
Les Nations Unies ont exprimé leur inquiétude quant à la sécurité des 400 mille civils assiégés dans la Ghouta orientale, que les forces du Régime syrien continuent de pilonner sans relâche.
Lors d'une conférence de presse tenue au siège de l'ONU à New York, le porte-parole du Secrétaire général des Nations Unies, Farhan Haq, a averti que la malnutrition a fortement augmenté, en particulier parmi les enfants dans la Ghouta orientale, et que des maladies infectieuses ont commencé à y émerger.
Le porte-parole onusien a également noté que l'aide humanitaire à la région avait été arrêtée à la suite des attaques.
Alors que la Ghouta orientale souffre déjà d’une grave pénurie de nourriture, l'arrêt de l'aide humanitaire ne fait que compromettre davantage l'existence des 400 mille civils qui essaient de survivre.
"Il y a 69 personnes souffrant de malnutrition sévère, tandis que 127 enfants risquent la mort", a-t-il Haq.
Bien que la Ghouta orientale de Damas soit parmi les zones de désescalade déterminées dans le cadre des pourparlers d’Astana, elle subit constamment les attaques du Régime.
Assiégée depuis plus de cinq ans, cette enclave de l’opposition aux portes de la capitale s’est trouvée début février la cible d’une attaque aérienne intense. Appuyé par des troupes russes, le Régime n’a épargné ni les hôpitaux, ni les centres de la défense civile, affichant sa volonté d'en finir une fois pour toutes avec l'opposition dans la Ghouta orientale.