Politique

Azerbaïdjan : Le «Sommet sur al-Quds» appelle à exercer une pression internationale sur Israël

- Le Sommet accuse Israël d’avoir violé le Droit international.

Ruslan Rehimov  | 21.07.2017 - Mıse À Jour : 22.07.2017
Azerbaïdjan : Le «Sommet sur al-Quds» appelle à exercer une pression internationale sur Israël

Azerbaijan

AA / Bakou / Ruslan Rehimov

Le quatrième Sommet international sur al-Quds, organisé dans la capitale azerbaidjanaise Bakou, a dénoncé la fermeture d’al-Aqsa par Israël, appelant la Communauté internationale à faire pression sur Tel-Aviv afin de la pousser à cesser ses «violations» à l’endroit des palestiniens à al-Quds.

Le sommet a été organisé par le Système d'information des Nations Unies sur la question de Palestine (UNISPAL), l’Organisation de la coopération islamique (OCI) et le gouvernement azerbaidjanais, avec la présence d’un grand nombre d’intellectuels, de politiques et d’experts palestiniens et internationaux.

Dans sa Déclaration finale, le sommet exhorte Israël à cesser «les abus qu’il commet sur le peuple palestinien», tout en l’accusant d’«avoir violé le Droit international».

Le sommet a également critiqué l’attitude «injuste et d’occupation» d’Israël à l’égard des fidèles qui souhaitent prier dans les Lieux saints, soulignant que «l’incitation et les agressions contre les Palestiniens font monter la tension et il faudra mettre immédiatement un terme à cela».

La Déclaration finale appelle aussi la communauté internationale à faire pression sur Israël, demandant au gouvernement Netanyahou la cessation des fouilles auxquelles sont soumis les Palestiniens qui souhaitent se rendre à al-Aqsa, en utilisant des détecteurs de métaux.

«Instaurer une paix durable ne peut se réaliser qu’en mettant fin à l’occupation des territoires palestiniens», peut-on encore y lire.

A l’ouverture des travaux du sommet, jeudi, le Secrétaire général-adjoint de l’ONU, Miroslav Jenča, a estimé que la solution à deux Etats, telle que présentée par les Nations Unies, est la seule issue pour instaurer la paix et pour que les Palestiniens recouvrent leurs droits.

A la suite d’une fusillade ayant fait cinq morts, dont trois Palestiniens et deux policiers israéliens, Israël a décidé de fermer, vendredi dernier, la mosquée al-Aqsa et d’y interdire la prière.

Dimanche, Israël a rouvert partiellement la mosquée et installé des portiques électroniques aux entrées du lieu de culte. Une mesure fortement contestée par les Palestiniens qui réclament d’enlever ces dispositifs.

Considérant cette mesure comme une étant une manœuvre visant à asseoir l’emprise israélienne sur al-Aqsa, les fidèles refusent de passer par ces portiques pour entrer dans la mosquée et font, ainsi, la prière dans les rues environnantes.

Depuis mercredi dernier, la police israélienne interdit aux Palestiniens d’entrer dans la Vieille ville, sauf pour ceux qui sont déclarés comme résidents sur ses listes.

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