Politique

Egypte: la réunion tripartite des pays du voisinage de la Libye examinera le « plan de Salamé »

- La réunion se tiendra dimanche à Tunis entre l’Egypte, l’Algérie et la Tunisie

Hatem Kattou  | 16.12.2017 - Mıse À Jour : 16.12.2017
Egypte: la réunion tripartite des pays du voisinage de la Libye examinera le « plan de Salamé »

Al Qahirah

AA / Le Caire / Mohamed al-Rayes

Le Caire a annoncé, samedi, qu’une réunion tripartite entre les pays du voisinage de la Libye se tiendrait, dimanche dans la capitale tunisienne, et examinerait la feuille de route de l’émissaire onusien, Ghassan Salamé, au sujet de la Libye.

Ce pays arabe riche en pétrole est gouverné par deux gouvernements en conflit : le gouvernement du consensus national à Tripoli, reconnu à l’échelle internationale, et le gouvernement provisoire, dans la ville d’el-Beïda.

« La réunion des trois pays du voisinage se tient dans une phase importante et très sensible, au cours de laquelle les efforts sont intensifiés par l’ONU et son émissaire, Ghassan Salamé, pour l’application de la feuille de route relative au processus politique », a indiqué le ministère égyptien des Affaires étrangères dans un communiqué dont Anadolu a eu copie.

Le communiqué ajoute, dans ce sens, qu’il faudrait renforcer les mécanismes de coordination et les concertations entre l’Egypte, la Tunisie et l’Algérie, sur les plans politique et sécuritaire, afin de garantir la complémentarité des efforts.

Le ministère a, d’une autre part, annoncé que le ministre égyptien des Affaires étrangères, Sameh Chokri, partirait, dimanche, en Tunisie pour participer à la réunion périodique tripartite autour de la Libye, avec ses homologues tunisien et algérien.

Le 20 février 2017, les ministres des Affaires étrangères des trois pays avaient annoncé une initiative tripartite appuyant le règlement politique en Libye. Cette initiative comporte 5 principes relatifs à la réconciliation, à la souveraineté de l’Etat libyen, à l’unification de ses institutions ainsi qu’au refus de toute solution militaire et de toute ingérence étrangère dans la résolution de la crise.

Le plan d'action de Salamé est axé autour de trois principales étapes : modifier l'accord de Skhirat, ensuite tenir une conférence nationale réunissant les partis politiques qui n'ont pas participé au dialogue précédent, et enfin organiser un référendum pour adopter la Constitution et préparer les élections législatives et présidentielles.

Salamé a déclaré, en novembre dernier, qu’il tenait à l’organisation des élections en 2018 « même s’il n’y aurait pas d’accord autour du pouvoir exécutif », en allusion aux différends relatifs au gouvernement qui superviserait le scrutin.

A la suite d’une série de réunions avec les représentants des parties libyennes, le Caire avait annoncé en février 2017, la conclusion d’un accord sur « la tenue des élections législatives et présidentielle au plus tard en février 2018 », conformément à l’accord politique libyen.

Le 17 décembre 2015, les parties du conflit en Libye avaient signé l’accord de Skhirat, donnant naissance au Conseil présidentiel du gouvernement du consensus national à Tripoli et au Conseil supérieur de l’Etat.

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