Politique

L'armée égyptienne annonce le lancement de manœuvres navales conjointes avec la France

Hussein Mahmoud Ragab Elkabany  | 20.02.2018 - Mıse À Jour : 20.02.2018
L'armée égyptienne annonce le lancement de manœuvres navales conjointes avec la France

Al Qahirah

AA/ Le Caire/ Viola Fahmy

L’armée égyptienne a annoncé, mardi, le lancement de manœuvres navales conjointes avec la France dans les eaux territoriales égyptiennes en Mer Rouge à l’est du pays.

Le colonel Tamer Rifai, porte-parole de l’armée égyptienne, a déclaré que les manœuvres intitulées "Cléopâtre 2018", impliquent des unités de forces navales égyptiennes et françaises. Selon lui, ces manœuvres, qui auront lieu en Mer Rouge à l’est du pays, commencent mardi et se poursuivront jusqu’à vendredi.

C’est ce qui ressort d’un communiqué du Rifai dont une copie est parvenue à Anadolu.

Selon le communiqué, "un porte-hélicoptère égyptien de classe Mistral, des corvettes de classe Gowind, des lance-roquettes et des unités navales spéciales participeront à la formation".

"Participeront également du côté français, un porte-hélicoptère français de classe Mistral, plusieurs frégates, des lance-engins et quelques unités des forces spéciales françaises", précise le communiqué.

Les manœuvres comprennent "la planification et la mise en œuvre d'activités exceptionnelles dans le but de protéger les lignes de transport maritime, la gestion des combats offensifs et défensifs ainsi que la mise en œuvre du droit de visite et d'inspection des navires suspects".

"Ces manœuvres permettront également la planification et la mise en œuvre d’un débarquement sur une île en vue de la récupérer outre la formation des unités participantes pour faire face aux menaces maritimes potentielles", ajoute la source.

Cette formation conjointe avec la France coïncide avec l'exécution des tâches prévues par les forces navales égyptiennes dans le cadre de l'opération militaire de confrontation globale "Sinaï 2018", menée pour protéger la Méditerranée et la Mer Rouge, en vue de renforcer les objectifs économiques et d'empêcher l'infiltration et la contrebande à travers les côtes, selon une déclaration antérieure de l'armée égyptienne.

Le 29 novembre dernier, le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi avait ordonné à l’armée et à la police de rétablir la sécurité et la stabilité au Sinaï, dans un délai de 3 mois, en utilisant "toute la force brutale". C’est dans ce cadre que s’inscrit le plan de confrontation globale lancé, le 9 février, par l’armée égyptienne contre les éléments terroristes, dans plusieurs régions du pays, dont le nord et le centre du Sinaï (nord-est).

Les offres d’armement militaire représentaient le "fer de lance" des relations franco-égyptiennes après l’accession d’al-Sissi au pouvoir en juin 2014. Ainsi, la France est devenue l'une des sources les plus importantes d'armement égyptien, à l’instar des États-Unis et de la Russie.

Au cours des dernières années, l’Egypte avait mené des manœuvres militaires conjoints avec la France ; les derniers avaient eu lieu des les eaux territoriales égyptiennes en Mer Rouge et en Méditerranée, sous le nom de "Cléopâtre 2017".

La France avait fourni à l’Egypte deux porte-hélicoptères de classe Mistral outre 24 chasseurs de type "Dassault Rafale" dont 12 livrés en juillet 2015, en janvier 2016 et en avril 2017.

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