Türkİye

Erdogan dénonce les indignations sélectives de l’Europe

-"Les Etats européens sont irrités quand ils sont qualifiés de fascistes et de nazis (…) Qu’ont-ils fait quand des croix gammées ont été taguées sur les murs des mosquées", s’interroge le président turc.

Hişam Şabani  | 26.03.2017 - Mıse À Jour : 27.03.2017
Erdogan dénonce les indignations sélectives de l’Europe

Ankara

AA/ Istanbul

Le président turc Recep Tayyip Erdogan, a fait part, dimanche, de son étonnement face à l’irritation des Etats européens quand ils sont qualifiés de fascistes et de nazis, alors qu’ils « gardent le silence quand des mosquées y sont profanées ».

Erdogan a tenu ces propos dans un discours prononcé lors d’une cérémonie d’inauguration de projets résidentiels, à Istanbul.

« Les Etats européens sont irrités quand ils sont qualifiés de fascistes et de nazis, alors qu’ils ne font rien pour empêcher les agresseurs de profaner les mosquées sur leurs territoires. Qu’ont-ils fait quand des croix gammées ont été taguées sur les murs des mosquées » ?

Sur un autre plan, le président turc a critiqué les Etats européens qui permettent aux membres de l'organisation terroriste PKK de brandir son portrait pour appeler à le tuer. Le dirigeant fait ici référence à une banderole brandie dans la capitale suisse, Berne, sur laquelle a été peint son portrait, braqué avec un pistolet, assorti de la mention « Tuez Erdogan ».

Il a déclaré, à cet égard : « des membres d’organisations terroristes extrémistes brandissent au cœur de l'Europe, des portraits d’un Président, avec un pistolet sur la tempe, et se promènent tranquillement dans les rues, en marchant aux côtés de partis de gauche, là-bas ».

« Où cela est-il arrivé ? En Suisse, aux Pays-Bas, en Belgique, en Allemagne, et quand on évoque ces choses, ces messieurs européens se disent indisposés », a-t-il poursuivi.

Le président Erdogan a ajouté : «j’adresse un message aux pays voisins, aux puissances qui y sont présentes, aux Etats européens, et en particulier à la Russie. Nous ne sommes l’ennemi de personne. Bien au contraire. Nous voulons établir de meilleures relations politiques, économiques et sociales avec tous les pays».

Dans un autre contexte, le président turc a souligné l'importance de voter « oui » lors du prochain référendum sur les amendements constitutionnels qui autoriseront la transition vers un système présidentiel.

Le système présidentiel « se traduira positivement sur l'avenir la capacité économique et sociale de la Turquie, sur ses capacités à combattre le terrorisme », a souligné Erdogan.

Des réformes constitutionnelles seront soumises à l'approbation du peuple, en Turquie, le 16 avril prochain.

Seulement une partie des dépêches, que l'Agence Anadolu diffuse à ses abonnés via le Système de Diffusion interne (HAS), est diffusée sur le site de l'AA, de manière résumée. Contactez-nous s'il vous plaît pour vous abonner.
A Lire Aussi
Bu haberi paylaşın