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Yildirim : Nos indicateurs sont meilleurs que ceux des autres pays dans le monde

"Une décision de justice peut ne pas nous plaire. Mais tant que cette loi reste en vigueur, tant que ces règles restent écrites, nous devons y consentir", a expliqué le Premier ministre turc, Binali Yildirim

Çiğdem Alyanak, Ayvaz Çolakoğlu  | 21.06.2017 - Mıse À Jour : 22.06.2017
Yildirim : Nos indicateurs sont meilleurs que ceux des autres pays dans le monde

Istanbul

AA - Istanbul - Ayvaz Colakoglu

"Nous observons nos indicateurs, ils sont meilleurs que les indicateurs mondiaux. Vous regardez les banques, les taux d'intérêt, l'inflation etc...ici c'est l'inverse. N'y a t-il pas une erreur ? C'est vous les experts de ce secteur, là nous sommes face à une erreur. Ce n'est pas une chose naturelle, et cela ne peut pas continuer ainsi", a lancé, en guise de mise en garde, le Premier ministre turc, Binali Yildirim à l'adresse du secteur financier en Turquie.

Yildirim participait, mercredi, à la cérémonie d'inauguration du nouveau bâtiment de la chambre d'industrie d'Istanbul.

Il a indiqué que les effets de la crise mondiale sont en train de s'estomper, peu à peu.

"Le monde est en crise depuis 2008, mais cette année de bonnes nouvelles nous parviennent. En 2002, la croissance mondiale était de 2,2 % et cette année elle a été réévaluée à 3,8 %. (...) Ce qui veut dire que les effets de la crise sont en train de s'estomper, petit à petit et que l'économie mondiale marque à nouveau une croissance", a-t-il expliqué, rappelant, au passage, le fort taux de croissance enregistré par la Turquie au premier trimestre de 2017 et fustigeant les agences de notation qui ont attribué les notes de la Turquie à dessein, selon lui.

Yildirim a expliqué que le gouvernement a toujours cherché à couvrir les carences de l'économie pour ne pas mettre en difficulté l'industrie et les entreprises, rappelant les 250 milliards de livres turques en volume de crédit mis en place et ajoutant "l'industrie est aussi importante que l'indépendance".

"Nous observons nos indicateurs, ils sont meilleurs que les indicateurs mondiaux. Vous regardez les banques, les taux d'intérêt, l'inflation etc...ici c'est l'inverse. N'y a t-il pas une erreur ? C'est vous les experts de ce secteur, là nous sommes face à une erreur. Ce n'est pas une chose naturelle, et cela ne peut pas continuer ainsi. Mais il existe une solution et nous ne voulons pas l'appliquer, seul, de notre côté", a-t-il relevé

Il a saisi cette occasion pour s'adresser au secteur financier du pays, vivement critiqué pour les taux d'intérêt élevés qu'il applique.

"Le train va partir, je lance un dernier appel avant son départ. Soit vous ramenez les taux d'intérêts à un niveau raisonnable, soit nous prendrons des précautions. Que nos banquiers ne considèrent pas cela comme étant une menace. Nous avons des outils en main. Nous n'allons pas leur prendre leur argent, qu'ils se rassurent, mais qu'ils sachent que nous disposons d'outils", a-t-il mis en garde.

Le chef du gouvernement a conclu en rappelant que la loi est la même pour tout le monde, qu'elle doit être respectée et que les lois se font à l'Assemblée Nationale et non dans la rue, en référence à la marche organisée par le premier parti d'opposition CHP (Parti républicain du peuple).

"Une décision de justice peut ne pas nous plaire. Mais tant que cette loi reste en vigueur, tant que ses règles restent écrites, nous devons y consentir. Que peut-on faire ? La changer. Si une loi ne répond plus à des objectifs alors la loi doit être changée. Et la voie, le chemin pour cela c'est le parlement, ce n'est pas la rue, ce n'est pas arpenter les rue. Nous allons faire des efforts, travailler et les changer. Ce qui revient au premier parti d'opposition et à son leader c'est d'assurer le suivi de ces sujets".





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