Türkİye

Le vice-Premier ministre turc insiste sur la «forte résilience» de l'économie turque

Zeynep Akyıl, Nur Asena GÜLSOY  | 19.01.2017 - Mıse À Jour : 20.01.2017
Le vice-Premier ministre turc insiste sur la «forte résilience» de l'économie turque

Ankara

AA – Ankara – Nur Gülsoy

Le vice-Premier ministre turc, Mehmet Simsek, insiste sur la «forte résilience» de l'économie turque.

Se trouvant à Davos pour participer au 47e Forum économique mondial, Simsek a accordé, jeudi, une interview pour l'émission conjointe des chaînes de télévision turques, Bloomberg et Haberturk.

«Si on me demande de résumer l'économie turque en deux mots, je dirai 'forte résilience', a déclaré le vice-Premier ministre. L'économie turque a fait preuve d'une forte résilience. Dès que les prochains mois seront surmontés et l'incertitude concernant le référendum sera terminée, la Turquie commencera à s'améliorer et deviendra de nouveau un centre attractif grâce à la mise en œuvre de réformes solides. […] A ce moment-là, je pense que les agences de notation financière augmenteront notre note de crédit.»

Interrogé sur l'opinion des investisseurs étrangers sur la Turquie, Simsek a regretté les événements récemment survenus dans le pays, dont la tentative de coup d'État du 15 juillet 2016 et les actes terroristes, ajoutant qu'«une autre économie aurait enregistré une performance bien pire face à tous ces chocs internes et externes».

Le vice-Premier ministre a cependant estimé que le pays entrera dans une nouvelle période grâce à l'amendement constitutionnel «qui est préparé conformément aux normes mondiales».

En outre, il a affirmé prévoir un taux de croissance de 5% à partir de 2018 grâce aux réformes.

Quant à l'économie mondiale, le vice-Premier ministre redoute le protectionnisme qui a d'ailleurs été discuté au Forum de Davos.

Le commerce étant la locomotive de la croissance, Simsek a expliqué: «le protectionnisme s'est intensifié après 2008. Si cette tendance s'intensifie aussi aux États-Unis d'Amérique, la Turquie ne sera pas beaucoup affectée. Car les États-Unis ne sont pas un très grand partenaire commercial de la Turquie, contrairement à l'Union européenne (UE). Une telle tendance n'est pas et ne peux pas être de mise avec l'UE, en raison de l'accord d'Union douanière et des efforts pour l'actualiser.»

Le vice-Premier ministre a ajouté que la Banque centrale, institution indépendante, dispose des instruments nécessaires pour intervenir dans la situation économique du pays, tout en tenant compte des objectifs, dont le taux d'inflation par exemple.

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