Türkİye

Les armes d'origine occidentale retrouvées dans les grottes du PKK en Turquie

Pour rappel, les Etats-Unis et les autres pays alliés, ont donné des garanties à la Turquie pour que ces armes, initialement destinées au combat contre Daech, ne soient pas retournées pas contre la Turquie.

Sarp Özer, Tuncay Çakmak  | 29.05.2017 - Mıse À Jour : 30.05.2017
Les armes d'origine occidentale retrouvées dans les grottes du PKK en Turquie

Ankara

AA - Ankara

Une partie des armes données par certains pays occidentaux au groupe terroriste PKK/PYD/YPG, sous couvert de lutte contre Daech, sont retrouvées dans les grottes utilisées par les terroristes du PKK dans les provinces turques de Hakkari et de Sirnak (sud-est).

Les opérations sécuritaires se poursuivent dans les provinces du sud-est de la Turquie.

De nombreuses armés, munitions et autres équipements de combats utilisés par les terroristes ont été saisies dans les opérations qui se poursuivent malgré des conditions climatiques et géographiques très difficiles.

Certaines de ces armes retrouvées sont d’origines occidentales.

Dans les opérations menées autour du Mont Bilic à Sirnak, des roquettes de type TAS, des obus et des munitions d’origine suédoise, ont été saisis par les forces de sécurité turques.

De nombreux fusils d’infanterie de type M-16, de fabrication américaine, ont été retrouvés dans les zones rurales et montagneuses de Hakkari et de Sirnak.

Pour rappel, les Etats-Unis et les autres pays alliés, ont donné des garanties à la Turquie pour que ces armes, initialement destinées au combat contre Daech, ne soient pas retournées pas contre la Turquie.

Différents types d’armes :

Le PYD/YPG, en Syrie, transfère les armes qu’il a obtenus des pays occidentaux au PKK en Turquie qui les utilise pour réaliser ses attaques terroristes contre les civils et les forces de l’ordre.

Plusieurs armes de dimensions et de modèles différents se retrouvent dans les mains du PKK en provenance du nord de la Syrie et du nord de l’Irak (région de Sinjar) : cela va de la roquette antichar au fusil d’infanterie en passant par diverses sortes d’explosifs.

La plus importante partie de ces armes viennent des armes fournies au PYD/YPG par les Etats-Unis.

Grâce aux armes données par certains pays occidentaux au PYD/YPG, qui est la branche syrienne du PKK, cette organisation terroriste compte aujourd’hui un stock d’armes équivalent à celui d’une petite armée.

Le Secrétariat d’état américain à la Défense avait reconnu officiellement en octobre 2015 que le pays avait offert 50 tonnes d’armes et de munitions au PYD.

Des sources syriennes locales avaient également fait savoir qu’un avion-cargo russe avait remis 5 tonnes d’armes au PYD dans le nord d’Alep le 2 décembre 2015.

L’attaque terroriste contre le commissariat central de Diyarbakir (sud-est de la Turquie) :

Le commandement de l’état-major turc a déclaré que les frappes réalisées contre les campements du PKK/PYD dans le nord de la Syrie et de l’Irak (Sinjar et Karacok) avaient pour but de mettre fin au transfert d’armes de ces zones vers la Turquie.

Ces armes avaient été utilisées notamment dans l’attaque du mois d’avril passé contre le commissariat principal de Diyarbakir.

Les terroristes avaient creusé un tunnel de 30m de long arrivant jusqu’aux ateliers de réparation du commissariat.

Près d’une tonne d’explosifs, composés de TNT et de nitrate d’ammonium, avaient été utilisés par les terroristes du PKK pour effectuer cet attentat qui avait coûté la vie à 9 personnes, dont deux policiers et sept civils.

Seulement une partie des dépêches, que l'Agence Anadolu diffuse à ses abonnés via le Système de Diffusion interne (HAS), est diffusée sur le site de l'AA, de manière résumée. Contactez-nous s'il vous plaît pour vous abonner.