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Pourparlers sur Chypre - Cavusoglu : Nous considérons la prochaine conférence comme une finalité

"L'île de Chypre n'a jamais été une île grecque et nous voulons des garanties sur le fait qu'elle ne le deviendra jamais" le ministre turc des Affaires Etrangères de la République turque de Chypre du Nord, Tahsin Ertugruloglu.

Ecenur Çolak, Ayvaz Çolakoğlu  | 19.06.2017 - Mıse À Jour : 19.06.2017
Pourparlers sur Chypre - Cavusoglu : Nous considérons la prochaine conférence comme une finalité

Ankara

AA - Ankara - Ayvaz Colakoglu

"Nous sommes toujours prêts. Nous avons déjà annoncé auparavant qu'il ne devait pas y avoir de pré-condition. Les pré-conditions que tentent d'introduire le côté grec, nous ne les accepterons pas, cela a déjà été dit. Nous considérons la prochaine conférence comme une finalité", a déclaré le ministre turc des Affaires Etrangères, Mevlut Cavusoglu.

Cavusoglu a rencontré, lundi à Ankara, son homologue de la République turque de Chypre du Nord, Tahsin Ertugruloglu afin de faire le point avant les pourparlers sur l'unification de l'île de Chypre, prévus le 28 juin à Crans-Montana en Suisse.

Il a insisté sur l'importance d'aller à cette conférence en étant parfaitement préparé.

"Nous sommes toujours prêts. Nous avons déjà annoncé auparavant, qu'il ne devait pas y avoir de pré-condition. Les pré-conditions que tentent d'introduire le côté grec, nous ne les accepterons pas, cela a déjà été dit. Nous considérons la prochaine conférence comme une finalité" a-t-il rappelé.

Les questions relatives aux garanties et à la sécurité, aux territoires, à la gestion et au partage des pouvoirs, à la propriété privée et les quatre libertés des citoyens de la République turque de Chypre du Nord, ont été étudiés lors des différentes réunions, a indiqué Cavusoglu, rappelant qu'ils participeront à la réunion de Crans-Montana en étant sûrs d'eux et conscients des enjeux, comme ce fut le cas dans le passé.

Le ministre de la République turque de Chypre du Nord, Ertugruloglu a, quant à lui, mis l'accent sur le rôle de garant de la Turquie et le fait qu'ils sont bien décidés à inscrire dans l'accord une close qui spécifie la possibilité pour la "mère patrie" (la Turquie) d'intervenir unilatéralement en cas de manquement, tout en réfutant les arguments du côté grec contre cette disposition.

"L'île de Chypre n'a jamais été une île grecque et nous voulons des garanties sur le fait qu'elle ne le deviendra jamais", a-t-il conclu.

Les négociations, qui ont repris avec l'arrivée au pouvoir du président Akinci en 2015, se basent sur six chapitres principaux, l'économie, l'Union Européenne, la propriété, la gestion et le partage du pouvoir, les terres, la sécurité et les garanties.

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