Türkİye

Yildirim promet des mesures sécuritaire et économique en réponse au référendum du District kurde

- Le Parlement turc tiendra une réunion urgente, samedi, pour voter un mémorandum autorisant le gouvernement à envoyer des troupes à l’Etranger (PM turc)

Mona Saanouni  | 23.09.2017 - Mıse À Jour : 23.09.2017
Yildirim promet des mesures sécuritaire et économique en réponse au référendum du District kurde

Kırşehir

AA/Kırşehir/Sinan Uslu، Murat Asil

Le Premier ministre turc Binali Yildirim a déclaré, samedi, que les mesures qui seront prises par son pays, en réponse au référendum prévu pour la sécession du District kurde du Nord de l’Irak, auront des dimensions politique, économique et sécuritaire.

Ses mesures qui seront prises par son pays en cas de la tenue du référendum « seront en coopération avec les pays voisins tels que l’Irak et l’Iran, et auront des dimensions politique, économique et sécuritaire », a indiqué Yildirim à la suite de sa visite à la préfecture de la province de Kırşehir dans le centre de la Turquie.

Il a, en outre, insisté sur le fait que la détermination du District kurde à tenir le référendum n’aura pas « de bonnes répercussions ».

Le Premier ministre turc a par ailleurs remercié les deux partis de l’opposition turque à savoir le « Mouvement national » et le «Peuple républicain », pour leur soutien au gouvernement concernant l’envoi des forces à l’Etranger.

« Le Parlement tiendra une réunion urgente, plus tard samedi, pour voter un mémorandum autorisant le gouvernement à envoyer des troupes à l’Etranger », a-t-il ajouté.

Le mémorandum avait été adopté par le Parlement le 2 octobre 2014. Le mandat du gouvernement a été prolongé d'un an le 1er octobre 2016 et se terminera le 30 octobre 2017.

«Tout ce que nous souhaitons c’est que nos frères kurdes puissent vivre dans notre pays et dans les pays voisins dans une atmosphère de paix, de sérénité et de stabilité. Ce que nous ne voulons pas c’est que quelqu’un fasse preuve de témérité. Et qu’il prenne une voie erronée, ignorant les avertissements et le rejet du monde entier », a-t-il poursuivi.

Il a ajouté : «Bien évidemment que cela aura un prix, mais ceux qui le payeront seront ceux qui auront pris cette décision. Et ils ne doivent pas faire payer aux innocents ce prix ».

En réponse à la question concernant la possibilité que la Turquie opte pour l’option militaire, Yildirim a expliqué : « Il est certain que les options sécuritaire, économique et politique sont sur la table, et chacune sera utilisée en fonction de l’évolution des événements ».

Il a affirmé, en outre, que « la Turquie avait émis les avertissements nécessaires depuis le début, à titre amicale, en tant que pays voisin, mais nous n’avons pas été entendus. Il y a une forte détermination à poursuivre cette erreur à laquelle s’opposent le monde et les pays voisins, ce qui aura de mauvaises répercussions ».

Le référendum, prévu le 25 septembre courant, n’est pas contraignant. Il porte sur un sondage d’opinion auprès des habitants des trois provinces du District qui sont : Erbil, Souleimaniya et Dohuk ainsi que d'autres régions disputées, sur leur volonté de se détacher de l’Irak.

La Turquie, les États-Unis, l'Iran et l'ONU ont exprimé leur refus du référendum, soutenant qu’il est susceptible de déstabiliser davantage la région, et de détourner les efforts déployés dans la lutte contre Daech.

Le gouvernement irakien rejette également le référendum, le considère incompatible avec la constitution de 2005 et nuisible aux intérêts politiques, économiques et nationaux des kurdes. A noter que le gouvernement central irakien a menacé d'intervenir militairement si le vote aboutit à des actes de violence.




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