AA – Ankara – Nur Gülsoy
Le ministre turc de l'Économie, Nihat Zeybekci a annoncé l'idée de la mise en place d'une zone franche de Chine en Turquie.
Zeybekci s'est exprimé durant une réunion sur la Chine, jeudi au ministère à Ankara.
Il a affirmé que le président de la République, Recep Tayyip Erdogan effectuera une visite en Chine au mois de mai.
«La mise en place d'une zone franche chinoise en Turquie dans les buts de production et de logistique, sera l'un des sujets importants de notre agenda», a fait savoir Zeybekci.
Pour le ministre, la Turquie qui considère le monde entier comme un marché potentiel, ne saurait ignorer un acteur de l'économie mondial aussi important que la Chine.
«Notre relation actuelle avec la Chine n'est pas durable, a-t-il affirmé. Acheter deux fois plus de la Chine que ce que nous lui vendons, aurait pu être acceptable, mais acheter dix fois plus que ce que nous lui vendons, c'est gênant.»
Les relations dans lesquelles les intérêts mutuels ne sont pas complémentaires, ne sont pas durables, pour Zeybekci, regrettant les obstacles érigés devant les importateurs turcs à l'entrée de la Chine.
«Je considère cela comme une perte pour la Chine, a-t-il indiqué. La plupart [de ces gens] partent pour acheter des biens. Nos exportations vers la Chine sont de 2,3 milliards de dollars environ, et nos importations depuis la Chine s'affichent à 25-26 milliards de dollars. Nous constatons à présent une approche commerciale que nous ne souhaitons pas.»
Zeybekci a souligné qu'il n'est pas gêné du montant des importations, mais que les exportations de la Turquie doivent augmenter.