Sommet du G5 à Niamey: Retour sur le bilan des opérations militaires et diplomatiques
Afghanistan
AA/Niamey/Balima Boureima
Le quatrième Sommet des chefs d’Etats du G5 Sahel s’est ouvert mardi à Niamey sous le thème « Mutualisons nos efforts pour stabiliser et développer le Sahel », a rapporté le correspondant d'Anadolu.
Etaient présents à l'ouverture de ce sommet, les présidents burkinabè Roch Marc Christian Kaboré, malien Ibrahim Boubakar Keïta, tchadien Idriss Déby, mauritanien Mohamed Ould Abdelaziz, et nigérien Mahamadou Issoufou et la ministre française de la Défense, Florence Parly.
Faisant le bilan de son mandat à la tête du G5, le président malien, Ibrahim Boubacar Keita a indiqué que "des avancées majeures ont été enregistrées dans le domaine de la défense et de la sécurité dans le Sahel. Il s’agit notamment du lancement effective de la force conjointe G5 à travers les opérations « Haw bi » et « Paagnali ».
"A l’heure actuelle, nous nous sommes fixés comme objectifs d'atteindre une pleine capacité opérationnelle de la force conjointe à l’horizon mars 2018. Une force étroitement connectée, équipée, formée, entraînée de manière à pouvoir opérer ensemble et avec les forces partenaires que sont la Mission de Nations-Unies pour le stabilisation du Mali (MINUSMA) et Barkhane notamment", a souligné le président malien.
IBK a, en outre, appelé à l’opérationnalisation du Fonds fiduciaire du G5 Sahel destiné à recevoir les contributions des partenaires afin de boucler le budget prévisionnel de cette force, estimé à 450 millions d’euros.
Le président nigérien, Issoufou Mahamadou a souhaité, pour sa part, que la conférence prévue le 23 février à Bruxelles "permette de trouver un mécanisme de financement stable et pérenne pour la force conjointe du G5".
Créé le 16 février 2014 à Nouakchott, en Mauritanie, le G5 Sahel est né de l'ambition des dirigeants des pays membres (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad) de garantir les conditions de paix, de sécurité et de développement durable dans l'espace sahélo-saharien. Depuis juin 2017, le G5 Sahel dispose d'une force conjointe qui comptera à terme 5000 hommes.
