AA / Londres / Aysu Bicer

Le Premier ministre britannique, Keir Starmer et le Président palestinien, Mahmoud Abbas, se sont rencontrés pour discuter de l'escalade de la crise à Gaza, soulignant la nécessité d'un cessez-le-feu immédiat.

« Nous devons instaurer un cessez-le-feu immédiat, libérer les otages (prisonniers israéliens aux mains des factions palestiniennes dans la Bande de Gaza – NDLR) et accélérer l'acheminement de l'aide humanitaire », ont-ils convenu, mercredi, soulignant l'aggravation de la crise humanitaire à Gaza, selon un communiqué britannique officiel.

En marge de l'Assemblée générale des Nations unies, qui se tient cette semaine, Starmer a fait part de sa profonde inquiétude quant au coût humain du conflit à Gaza, déclarant que « la perte de vies civiles est intolérable », avec plus de 41 500 personnes tuées au cours de l'année écoulée, selon les chiffres officiels.

Les deux dirigeants ont également condamné fermement la montée de la violence de la part des colons israéliens et l'expansion de leurs colonies en Cisjordanie.

Au-delà des violences en course, l'entretien a porté sur l'avenir de l'Autorité palestinienne basée en Cisjordanie et présidée par Mahmoud Abbas, ainsi que sur le processus de paix au sens large.

Starmer et Abbas ont convenu que « soutenir et réformer l'Autorité palestinienne » est essentiel pour la stabilité, tout comme le fait de se fixer un « horizon politique ».

Ils ont réaffirmé que la solution à long terme du conflit réside dans « un État palestinien viable aux côtés d'un Israël sûr et sécurisé », soulignant l'importance de la diplomatie et d'un nouvel élan en faveur d'une paix durable dans la région.

Le Royaume-Uni, tout comme les États-Unis, la France, l'Allemagne et l'Union européenne, fait également partie des pays qui ont appelé, mercredi, à un cessez-le-feu de 21 jours dans le conflit qui oppose Israël et le Hezbollah libanais, que beaucoup considèrent comme une dangereuse escalade du conflit de Gaza.

*Traduit de l’Anglais par Mourad Belhaj