AA / Beyrouth / Naim Berjawi

Le ministère de la Santé a annoncé, dimanche, que 14 membres du personnel paramédical ont été tués lors de frappes aériennes israéliennes au Liban au cours des deux derniers jours.

Dans un communiqué, le ministère a indiqué que les ambulanciers ont été tués alors qu'ils répondaient aux appels de la Défense civile dans les villes de Taybeh et Dir Siriane dans le sud, ainsi qu'à Tayr Debba et Houmine el-Faouqa.

Le ministère a également fait état d'importants dégâts occasionnés à l'hôpital Al-Murtada de Baalbek, ce qui a entraîné sa fermeture temporaire.

« Le personnel paramédical ne participe pas aux opérations militaires ; il transporte les personnes décédées pour les enterrer et prend en charge les blessés jusqu'à ce qu'ils atteignent les hôpitaux », a ajouté le ministère, se demandant « si Israël a l'intention de poursuivre indéfiniment cette effusion de sang ».

Le ministère s'est inquiété de l'absence de réaction de la communauté internationale, l’interpellant : « Où est la communauté internationale et où est sa responsabilité à mettre fin à ce génocide qui va en s'intensifiant ? ».

Le Hezbollah et Israël se livrent à une guerre transfrontalière depuis le début de l'offensive israélienne contre Gaza, laquelle a fait près de 41 600 morts, principalement des femmes et des enfants, depuis le 7 octobre dernier.

Israël a récemment intensifié son offensive, tuant une série de hauts responsables du Hezbollah, ainsi que son Secrétaire Général, Hassan Nasrallah. Le bombardement intensif de plusieurs sites au Liban a également tué des centaines de civils et en a déplacé des dizaines de milliers d'autres.

Le Liban a décrété trois jours de deuil à la suite de la mort de Nasrallah, qui a été la cible d'une série de frappes dans la banlieue sud de Beyrouth, vendredi.

*Traduit de l’Anglais par Mourad Belhaj