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Palestine : 562 enfants palestiniens arrêtés depuis l’annonce de Trump sur Jérusalem

Selon le chef du Département des études et de la documentation au sein de la commission des affaires des prisonniers à l’OLP, Abdul Nasser Farwana

Mona Saanouni  | 22.03.2018 - Mıse À Jour : 22.03.2018
Palestine : 562 enfants palestiniens arrêtés depuis l’annonce de Trump sur Jérusalem

Quds

AA/Ramallah/Qays Abu Samra

Les Autorités israéliennes ont arrêté 562 enfants palestiniens, depuis l’annonce du président américain, Donald Trump, le 6 décembre dernier, relative à la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël et au transfert de l’ambassade américaine à la ville occupée.

C’est ce qui ressort d’un communiqué publié jeudi par le chef du Département des études et de documentation dans la commission des affaires des prisonniers, relevant de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), Abdul Nasser Farwana, dont Anadolu a eu copie.

Le rapport a indiqué que les Autorités israéliennes ont intensifié leurs mesures arbitraires à l’encontre des enfants palestiniens.

Les arrestations ont impliqué toutes les provinces de la Cisjordanie et de Jérusalem et ont atteint près de 562 enfants, dont la plupart a été libérée, a affirmé le responsable de l’OLP.

Farwana a également souligné que cette politique vise à « terroriser les enfants, à détruire leur avenir et à impacter négativement leur croissance physique, mentale et émotionnelle ».

Il a évoqué, dans ce contexte, les différentes formes de torture physique et psychologique, en plus des conditions difficiles de détention, auxquelles les enfants ont été soumis.

Et Farwana de poursuivre que « plusieurs parmi eux ont fait des témoignages douloureux et rapporté des histoires terribles, ce qui pourrait choquer ces enfants et renforcer leur colère et leur haine ».

Il ressort des statistiques officielles que les Autorités israéliennes détiennent près de 6500 palestiniens, dont 350 enfants, dans leurs prisons.

Le président américain, Donald Trump, avait annoncé, le 6 décembre dernier, la reconnaissance de Jérusalem comme étant la capitale d’Israël et le transfert de l’ambassade américaine à la ville occupée.

Cette décision avait provoqué une colère palestinienne et des protestations, qui étaient à l’origine de nombreuses confrontations entre les palestiniens et l’armée israélienne.


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