Quds
AA/ Jérusalem/ Mohamed Khabissa
Le gouverneur de la Banque d'Israël, Amir Yaron, a déclaré lundi que la guerre en cours dans la Bande de Gaza et les tensions dans le nord pourraient coûter 10% du produit intérieur brut du pays.
C'est ce qui ressort d'un communiqué publié suite à la réunion du comité de la politique monétaire de la Banque d'Israël, dans lequel l'institution a annoncé que les taux d'intérêt resteraient inchangés à 4,75%.
« La guerre en cours dans la Bande de Gaza devrait coûter environ 10% du produit intérieur brut d'Israël y compris les dépenses directes liées aux opérations militaires et aux efforts de reconstruction », a indiqué Amir Yaron.
Les estimations du gouverneur de la Banque d'Israël sont cohérentes avec les estimations publiées plus tôt ce mois-ci par le Conseil économique national israélien (gouvernemental), qui indiquaient que le coût de la guerre pourrait atteindre 200 milliards de shekels soit l'équivalent de 54 milliards de dollars.
Cela représente 10% du produit intérieur brut d'Israël, soit environ 50 milliards de dollars, selon les chiffres du PIB du pays pour 2022, qui s'élève à environ 500 milliards de dollars.
La semaine dernière, une étude publiée par une société de conseil israélienne a montré que les pertes d'Israël dues à la guerre contre Gaza pourraient atteindre 48 milliards de dollars au cours de l'année en cours et de l'année prochaine.
Le rapport publié jeudi par Leader Capital Markets indique qu'Israël supportera probablement les deux tiers du coût total, tandis que les États-Unis paieront le reste sous forme d'aide militaire.
Le mois dernier, le ministère israélien des Finances a estimé que la guerre coûtait à l’économie 270 millions de dollars par jour, notant que la fin de la guerre ne signifie pas que les pertes cesseront.
Le 7 octobre dernier, le mouvement Hamas a lancé une attaque surprise contre les colonies entourant la Bande de Gaza. Depuis lors, Israël mène une guerre dévastatrice dans la Bande de Gaza et provoque une destruction massive des infrastructures faisant des dizaines de milliers de victimes civiles, pour la plupart des enfants et des femmes, en plus d’une catastrophe humanitaire sans précédent, selon des sources officielles palestiniennes et onusiennes.
*Traduit de l'arabe par Malèk Jomni
Seulement une partie des dépêches, que l'Agence Anadolu diffuse à ses abonnés via le Système de Diffusion interne (HAS), est diffusée sur le site de l'AA, de manière résumée. Contactez-nous s'il vous plaît pour vous abonner.