Algeria
AA / Alger / Aksil Ouali
Le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, a décidé, ce jeudi, d'avancer de quelques mois la prochaine élection présidentielle, soit le 7 septembre prochain au lieu de décembre 2024.
Selon un communiqué de la présidence algérienne, Abdelmadjid Tebboune a fait part également de la convocation du corps électoral, le 8 juin prochain.
Cette décision, surprenante, a été prise, selon la même source, à l’issue d’une réunion consacrée aux préparatifs des prochaines élections.
Une réunion à laquelle « ont pris part les présidentes des deux chambres du Parlement, le président de la Cour constitutionnelle, le Premier ministre, le Chef d’état-major de l’armée, le directeur de cabinet de la présidence, le ministre de l’Intérieur et le président de l’Instance nationale indépendante pour les élections ».
Le communiqué de la présidence algérienne ne fournit pas des détails sur les raisons ayant amené le chef de l’État algérien à avancer le délai de la présidentielle et d’écourter ainsi son mandat.
La dernière élection présidentielle en Algérie a été organisée le 12 décembre 2019 qui a vu l’élection à la tête de l’État d'Abdelmadjid Tebboune.
Son mandat, de 5 ans, devra ainsi expirer en décembre 2024.
Le président Algérien ne donne pas, également, des signes concernant son éventuelle candidature à cette élection anticipée. A six mois de ce rendez-vous, seulement une personnalité a annoncé sa candidature officielle à la prochaine présidentielle.
Il s’agit de la présidente de l’Union pour le Changement et le Progrès (UCP, un parti d’opposition), Zoubida Assoul.
Plusieurs chefs de partis se sont exprimés, ces dernières semaines, sur le prochain rendez-vous électoral, appelant les autorités à mettre en place « les conditions politiques idéales pour un scrutin libre et indépendant ».