Afrique

Algérie : plusieurs cas du variant "BA.2" enregistrés dans le pays

Lassaad Ben Ahmed  | 30.01.2022 - Mıse À Jour : 31.01.2022
Algérie : plusieurs cas du variant "BA.2" enregistrés dans le pays

Algeria

AA / Alger / Aksil Ouali

L’Algérie a enregistré plusieurs cas de "BA.2", un sous-variant de l’Omicron, ces derniers jours, selon le directeur général de l'Institut Pasteur d’Algérie, le Dr Fawzi Derrar.

«L’Algérie a récemment enregistré plusieurs cas de ‘BA.2‘, dont on sait qu’il est répandu en Afrique du sud, aux États-Unis et dans certains pays européens comme le Danemark et dans certains pays asiatiques », a-t-il indiqué dans une déclaration, dimanche, à la Radio publique algérienne.

Estimant que la propagation du sous-variant BA.2 « ne suscite pas d’inquiétude », le même responsable appelle, toutefois, à la « prudence » et à la « vigilance ».

« Les personnes qui ont été infectées par Omicron risquent de contracter le BA.2. L’immunité acquise contre Omicron n’est pas suffisante contre le BA.2 et cela ne veut pas dire que ce sous variant est plus dangereux, mais il se propage rapidement par rapport à l’Omicron », a-t-il indiqué en promettant de donner plus de détails sur le nombre de cas recensés dans le pays.

L’Algérie fait face, depuis quelques semaines, à une 4ème vague de Covid-19 dominée par une propagation rapide d’Omicron, réputé plus contagieux mais moins dangereux que le Delta.

Il devra désormais faire face à ce sous-variant qui arrive dans un contexte où la campagne de vaccination lancée par les autorités avance au ralenti.

Selon le directeur général de l’Institut Pasteur d’Algérie, le taux de vaccination de la population reste « faible » avec seulement 32% du nombre total des algériens ciblés.

Les autorités algériennes ont dû fermer, depuis le 20 janvier dernier, les écoles et les universités en raison de la propagation de la pandémie. Décidée pour une période de 10 jours, la mesure a été prorogée, mercredi dernier, jusqu’au 7 février prochain.

« Près de 90 % des cas admis en réanimation à cause de ce virus n’ont pas été vaccinés. L’objectif est d’atteindre un taux de 60 % pour permettre à l’Algérie de se retrouver dans une position confortable pour affronter la pandémie de Covid-19 », a précisé Fawzi Derrar.

Ce dernier tente également de mettre en garde contre les fausses assurances concernant les dangers du variant Omicron. « L’Omicron n’est pas un rhume sévère, comme le pensent certains. C’est un virus. Il n’est pas possible d’anticiper son évolution et les complications qu’il peut entraîner dans le corps humain », a-t-il soutenu.

Après avoir enregistré des records de la contamination avec plus de 2500 cas, l’Algérie commence à constater un recul de nouveaux cas, depuis quatre jours. Le nombre de nouvelles infections a baissé, hier samedi, pour le quatrième jour consécutif pour atteindre 1742 cas.

« C’est très positif, mais cela ne signifie pas que la situation épidémiologique est dans un état d’amélioration. Le danger existe toujours et l’infection peut se propager à nouveau et à tout moment, surtout si le protocole sanitaire n’est pas respecté », a-t-il précisé.

Seulement une partie des dépêches, que l'Agence Anadolu diffuse à ses abonnés via le Système de Diffusion interne (HAS), est diffusée sur le site de l'AA, de manière résumée. Contactez-nous s'il vous plaît pour vous abonner.
A Lire Aussi
Bu haberi paylaşın