Algérie : «Il faut agir contre les injures de Macron envers l’Islam»
- Le Mouvement de la société pour la paix, plus grand Parti d’obédience islamique en Algérie, appelle le président Tebboune à prendre une position politique et économique adéquates à ce sujet
Algeria
AA/ Alger
Le plus grand Parti d’obédience islamique en Algérie, le Mouvement de la société pour la paix, a appelé, samedi, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, à prendre position contre le président français, Emmanuel Macron, en raison de ses injures répétées envers l’Islam.
Le Mouvement a appelé via un communiqué « les institutions officielles algériennes, notamment la présidence, à dénoncer les déclarations de Macron et de prendre une position diplomatique, politique et économique adéquate, conformément au serment de respect envers la religion musulmane et sa gloire et dans un esprit de cohésion avec les sentiments des Algériens ».
Et de considérer que «le fait que Macron persiste à insulter l'Islam et les musulmans et à attaquer notre bien aimé Prophète Mohamed, que la paix et les bénédictions soient sur lui, constitue une offense flagrante envers tous les musulmans du monde».
Des caricatures « insultantes » envers le Prophète Mohamed, ont été publiées, dernièrement, sur les façades de plusieurs bâtiments en France.
Le président français avait déclaré, mercredi, dans des communiqués de presse, que la France n’abandonnera pas « les caricatures » (insultantes envers le Prophète Mohamed et l’Islam), ce qui a déclenché une vague de protestations à travers le monde musulman.
La France a connu, ces derniers jours, la publication des dessins et des caricatures insultantes envers le Prophète Mohamed, sur les façades de plusieurs de ses bâtiments.
Outre les caricatures offensives, la France a récemment connu une vive controverse suite aux déclarations d'une grande partie de la classe politique visant l'islam et les musulmans, après l'assassinat d'un professeur d'histoire le 16 octobre dernier, par un citoyen français furieux que ce dernier ait montré à ses élèves des caricatures « offensantes » envers le Prophète Mohamed, sous prétexte de liberté d'expression.
De nombreuses organisations musulmanes ont condamné le meurtre du professeur, mais ont souligné que cela ne peut être dissocié de la condamnation de son comportement relatif à la diffusion de caricatures « offensantes » envers le Prophète Mohamed.
*Traduit de l’Arabe par Hend Abdessamad
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