Burkina Faso: le chef d’état-major particulier du président français achève une visite de 48 heures à Ouagadougou
- Son voyage au Burkina Faso avait suscité mercredi dernier une réaction du « Mouvement M30 Naaba Wobgo » hostile à la politique française, qui avait appelé lors le président burkinabè à ne pas recevoir l’officier militaire français

Burkina Faso
AA / Ouagadougou / Dramane Traoré
Le chef d’état-major particulier du président français Emmanuel Macron, l’amiral Jean-Philippe Rolland, a achevé ce vendredi, une visite de 48 heures dans la capitale burkinabè, Ouagadougou, a-t-on appris de source diplomatique.
Arrivé jeudi à Ouagadougou, Jean-Philippe Rolland a rencontré les plus hautes autorités du Burkina Faso au sujet de questions liées à la sécurité.
« Les échanges ont porté sur la lutte contre le terrorisme et la question humanitaire au Burkina Faso », a déclaré à l’Agence Anadolu une source diplomatique qui a requis l’anonymat.
Le chef d'état-major particulier du président de la République française (CEMP) est un officier général français.
Deuxième militaire le plus gradé de l'armée française après le chef d'état-major des armées, il est le principal collaborateur militaire du chef de l'État et assure la permanence opérationnelle des forces nucléaires.
Le voyage de l’amiral Jean-Philippe Rolland au Burkina Faso avait suscité, mercredi dernier, une réaction du « Mouvement M30 Naaba Wobgo » hostile à la politique française au Burkina Faso. Le Mouvement avait appelé lors d’une conférence de presse le président burkinabè à ne pas recevoir l’officier militaire français.
La visite du proche collaborateur de Macron n’a pas été largement médiatisée au Burkina Faso.
Depuis 2015, le Burkina Faso est la cible d'attaques terroristes ayant fait de nombreuses victimes et des milliers de déplacés internes.
Lundi, une attaque à l'engin explosif contre un convoi de ravitaillement sur l'axe Djibo-Bourzanga dans le Sahel, a fait 35 morts et 37 blessés, tous des civils, selon le gouvernement burkinabè.
Mercredi, le ministre burkinabè en charge de la défense nationale, le général Aimé Barthélémy Simporé, a expliqué que lors de cette attaque, des hélicoptères de la force française Barkhane étaient aux côtés de l’armée de l’air burkinabè pour évacuer les blessés à Ouagadougou malgré les conditions météorologiques difficiles.
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