AA / Ouagadougou / Dramane Traoré

A la date du 31 décembre 2021, le Burkina Faso comptait 1 579 976 personnes déplacées internes à cause du terrorisme, a-t-on appris dimanche, du Conseil national de secours d’urgence (CONASUR).

Selon la même source, parmi ces déplacés, 61,66% sont des enfants, 22,34% des femmes et 16,00% des hommes.

La commune de Djibo (Sahel) vient en tête avec 16,85% de déplacés internes, suivie de celle de Kaya (Centre-Nord) avec 7,81% et celle de Ouahigouya (Nord) 5,92%, selon le CONASUR.

Fin novembre, le nombre des déplacés internes était de 1 501 7775 personnes.

Les régions les plus touchées par le phénomène sont le Centre-Nord, la Boucle du Mouhoun, le Sahel, le Nord et l’Est du pays.

Les provinces de la région sahélienne du pays dont le Sanmatenga, le Soum, le Bam, le Seno et le Namentenga sont les principales zones émettrices de personnes déplacées.

Depuis 2015, le Burkina Faso est la cible d'attaques terroristes ayant fait de nombreuses victimes et des milliers de déplacés internes, en proie à une crise humanitaire.

L’insécurité a également engendré la fermeture de 3 280 établissements scolaires soit 13,09% des structures éducatives du pays, privant 511 221 enfants de leur droit à l’éducation.