Afrique

Burkina Faso/Terrorisme : pas de possible négociation avec l’EIGS et le GSIM (ministre)

- Par contre, le pays est prêt à accueillir ses ressortissants enrôlés dans ces groupes

Nadia Chahed  | 01.06.2021 - Mıse À Jour : 01.06.2021
Burkina Faso/Terrorisme : pas de possible négociation avec l’EIGS et le GSIM (ministre)

Burkina Faso


AA / Ouagadougou / Dramane Traoré

Dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, le Burkina Faso "ne négociera pas" avec les terroristes de l’État islamique au Grand Sahara (EIGS) et le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM), a déclaré mardi, le ministre en charge de la Réconciliation nationale, Zéphirin Diabré, lors d’un point de presse.

Diabré a souligné qu’en matière de terrorisme, il y a deux sous camps qui opèrent sur le sol burkinabè : "Les organisations internationales de terroristes qui sont l’État islamique au Grand Sahara (EIGS) et le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM) et des burkinabè qui se sont laissés embrigader influencer et tromper et qui ont pris des armes contre leur pays".

"S’il y a parmi ces jeunes (burkinabè) qui se sont égarés et que certains veulent venir à la maison. Nous sommes prêts à discuter de leurs conditions de retour. Si les personnes décident de laisser tomber les armes de se repentir, il n’y a pas de problème", a souligné Diabré.

Il a précisé qu’il s’agit d’une "concertation avec le Burkina Faso et ses enfants pour qu’ils reviennent à la maison" ajoutant que dans certaines communautés à la base des individus qui s’étaient enrôlés dans les organisations terroristes sont en train de chercher revenir à la raison.

"Par contre ce qui n’est pas envisagé, c’est de s’assoir avec les patrons des grands groupes terroristes autour de la même table pour négocier. Négocier pour donner une partie du territoire ? … jamais ! Pour dire que nous ne sommes pas prêt pour la démocratie ? . Ce n’est pas possible ! …", a-t-il expliqué.

A l’instar de ses voisins de la région du Sahel, notamment le Mali et le Niger, le Burkina Faso est confronté depuis 2015, à une insécurité croissante nécessitant une assistance humanitaire importante.

Fin mars, plus de 1,1 million de personnes étaient déplacées à l’intérieur du pays, selon les données du Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA).

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