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Cameroun : Le président nomme les trente sénateurs manquants

-Pour composer la nouvelle chambre haute du Parlement

Peter Kum  | 01.04.2023 - Mıse À Jour : 02.04.2023
Cameroun : Le président nomme les trente sénateurs manquants

Cameroon

AA / Yaoundé / Peter Kum

Le président du Cameroun, Paul Biya a nommé vendredi, par décret, les 30 sénateurs manquant à la composition de la nouvelle chambre haute du Parlement, les 70 autres sénateurs ayant été élus lors des scrutins du 12 mars dernier.

Dans le décret lu vendredi soir sur la radio nationale, la Crtv, on note quelques reconductions. La plus marquante étant celle du président en exercice de la chambre haute du Parlement, Marcel Niat Njifenji. Il s’agit de son troisième mandat successif depuis le début de la mise en place du Sénat en 2013.

À côté de Niat, un autre habitué du Sénat, le premier vice-président de la chambre, Aboubakary Abdoulaye, a bénéficié lui aussi du renouvellement de la confiance du président Biya.

Sur les trente sénateurs nommés par Biya, 11 font leur entrée au Sénat.

Six sénateurs issus de l’opposition ont été aussi nommé pour accompagner les 24 sénateurs du parti présidentiel, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc).

Le parti au pouvoir ayant remporté les 70 sièges lors des sénatoriales du 12 mars, comptabilise à lui seul 94 sénateurs sur 100 dans la nouvelle Chambre haute du Parlement.

Le Sénat comptera donc pour ce mandat, sept partis politiques à savoir le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), le Social democratic front (Sdf), le Front pour le salut national du Cameroun (Fsnc), l’Alliance nationale démocratique du peuple (Andp), l’Union des peuples camerounais (UPC), l'Union nationale pour la démocratie et le progrès (Undp) et le Mouvement pour la défense de la République (Mdr) . 100 Sénateurs dont 70 élus et 24 nommés du Rdpc et 6 sénateurs des autres partis politiques (Andp, Fsnc, Upc, Sdf, Undp, Mdr) également nommés.

L’honorable Michel Nitcheu, député du premier parti de l’opposition au Cameroun, le Sdf (Social democratic front), a estimé dans une déclaration à Anadolu que son parti « entre honteusement dans la majorité présidentielle par la fenêtre ».

Le Sdf, premier parti de l’opposition né en marge de la mise en place du multipartisme au Cameroun en 1990, n’a jamais siégé au Sénat du pays.

C’est en 1996 à la faveur de la révision constitutionnelle du 18 janvier que le Sénat camerounais est créé.

Malgré sa création en 1996, c’est finalement en 2013 que le premier Sénat a vu le jour au Cameroun.

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