Afrique

Crise France-Algérie : Paris prévoit des sanctions proportionnées en cas de non accord avec Alger

-Concernant l'accueil des personnes dangereuses de nationalité algérienne et présentes sur le sol français

Ekip  | 12.03.2025 - Mıse À Jour : 12.03.2025
Crise France-Algérie : Paris prévoit des sanctions proportionnées en cas de non accord avec Alger

Tunis

AA/Tunis

Des sanctions proportionnées seront mises en place contre l’Algérie en cas de non accord sur la reprise par Alger des personnes identifiées comme présentant un danger pour la France, a déclaré mercredi la porte-parole du gouvernement Sophie Primas à l’issue du conseil ministériel tenu mercredi matin.

« La fameuse liste des personnes qui présentent un danger pour notre pays va sortir dans les prochains jours. Elle sera donc envoyée au gouvernement algérien avec la volonté de venir à bout de cette problématique dans une volonté de dialogue et d’échange avec l’Algérie, ensuite si nous n’y arrivons pas il a été convenu entre le ministre de l’Intérieur, le premier ministre et même avec l’accord du président de la République que des sanctions proportionnées allaient être mises en place qui conduiront au bout, je l’espère à trouver un accord », a-t-elle déclaré.

« L’idée est de faire redescendre la tension mais il nous faut des signaux de la part de L’Algérie. La réponse à la fois pour Boualem Sansal ( incarcéré à Alger depuis novembre 2024-ndlr) et pour cette fameuses liste est au cœur de ces signaux », a ajouté la porte-parole du gouvernement.

Interrogée sur la menace de remettre en cause des accords de 1968, brandie récemment par François Bayrou, elle a indiqué qu’elle serait l’aboutissement d’un non-accord avec Alger.

S’exprimant un peu plus tôt au micro de Sud Radio , Sophie Primas a annoncé que «dans les jours qui viennent», une liste de «personnes dangereuses de nationalité algérienne et présentes sur le sol français» sera transmise à l'Algérie, et si le pays refuse de nouveau de les accueillir, le gouvernement envisage de réduire le nombre de «visas» octroyés à «des dignitaires algériens» et aux «personnes qui ont l'habitude de faire les allers-retours» entre la France et l'Algérie.

D'autres mesures pourraient suivre, notamment la «remise en cause des accords de 1968», a assuré, mercredi, le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau cité par Cnews.

Seulement une partie des dépêches, que l'Agence Anadolu diffuse à ses abonnés via le Système de Diffusion interne (HAS), est diffusée sur le site de l'AA, de manière résumée. Contactez-nous s'il vous plaît pour vous abonner.