En Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo désigné officiellement candidat de son parti pour la présidentielle de 2025
- Le Parti des peuples africains - Côte d'Ivoire a tenu une convention ce vendredi afin d’officialiser la candidature de son leader, Laurent Gbagbo, à la prochaine présidentielle
Abidjan
AA / Tunis / Majdi Ismail
L’ex-président ivoirien, Laurent Gbagbo, leader du Parti des peuples africains - Côte d'Ivoire (PPA-CI, opposition), a été désigné officiellement ce vendredi 10 mai 2024, candidat de sa formation politique à la présidentielle de 2025, à l’issue d’une convention qui a mobilisé des milliers de militants.
Selon l’agence de presse Africaine (APA news), citant Marthe Agoh, la présidente du Comité de contrôle du PPA-CI, ‘’la procédure de désignation du président Laurent Gbagbo comme candidat du PPA-CI à l’élection présidentielle de 2025 a été faite conformément aux statuts et règlements intérieurs du parti.’’
Et Marthe Agoh d’ajouter : ‘’le Comité de contrôle souscrit délibérément au choix de la convention, en faisant de Laurent Gbagbo, le candidat du PPA-CI à l’élection présidentielle de 2025.’’
La cérémonie de désignation de Laurent Gbagbo comme candidat à la présidentielle de 2025, s’est tenue vendredi matin à Abidjan, en l’absence de l’ex-président ivoirien, dont l’investiture est prévue à l’issue de la convention.
Laurent Gbagbo bénéficie d’une grâce présidentielle depuis août 2022, mais il n’a cependant pas été amnistié. Aussi, l’ancien président ivoirien a été radié des listes électorales. Il est inéligible après que ses droits civiques ont été suspendus à la suite d’une condamnation à vingt ans de réclusion, dans ‘’l’affaire du braquage la BCEAO’’ (Banque centrale des Etats de l'Afrique de l’ouest, ndlr).
Le 15 mars dernier, le PPA-CI a adressé une lettre au premier ministre, Robert Beugré Mambé, pour solliciter une entrevue afin de discuter de la réintégration de Laurent Gbagbo sur les listes électorales. Selon le secrétaire général et porte-parole adjoint du parti, Jean-Gervais Tchéïdé, il s’agit de mener une ‘’négociation politique’’, rapportent plusieurs médias africains.
