Afrique

France : la ministre des Armées entame une tournée au Sahel africain

- Suite à la mort, samedi, d'un soldat français dans une explosion au Mali

Lassaad Ben Ahmed  | 04.11.2019 - Mıse À Jour : 05.11.2019
France : la ministre des Armées entame une tournée au Sahel africain

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AA / France / Fawzia Azzouz

La ministre française des Armées, Florence Parly, a affirmé lundi sur ses réseaux sociaux, alors qu’elle entame une visite au Sahel africain, que l’« engagement » de la France dans la région « est et reste une priorité ».

Pour sa première escale, la ministre s’est posée à N’Djamena, capitale du Tchad, où elle doit notamment rencontrer le président tchadien Idriss Deby Into.

« Nous devons concentrer nos efforts sur l’accompagnement des forces sahéliennes, épauler nos frères d’armes jusqu’à la résilience de leurs armées », a-t-elle martelé sur son compte Twitter deux jours après l’annonce par l’Elysée, de la mort d’un soldat français au nord-est du Mali, dans une attaque revendiquée par le groupe terroriste Daech.

Si elle estime qu’il « faudra du temps pour construire cette résilience des forces locales », Florence Parly a affirmé que son armée faisait preuve de « patience ».

« Malgré les attaques, ne détournons pas les yeux des signes encourageants : la force G5 Sahel monte en puissance, comme nous l’avons vu avec l’opération Amane 2 », a-t-elle pointé.

S’agissant de Barkhane, qui mobilise 4500 militaires au Sahel pour lutter contre les factions terroristes, elle a insisté sur le fait que l’opération « se transforme pour avancer plus loin, pour mieux accompagner les forces armées sahéliennes dans leurs opérations » mais « ne s’enlise pas ».

Dimanche, déjà, la ministre des Armées, Florence Parly, s’est entretenue au téléphone avec son homologue malien pour lui faire part de sa « solidarité » après l’attaque qui a fait 54 morts dans le nord-est du pays.

L’engagement de la France au Sahel reste « une priorité » a conclu la ministre.

Le déplacement de la ministre française intervient deux jours après la mort d'un soldat français au passage de son véhicule sur une mine, alors qu'il assurait la protection d'un convoi entre Gao et Menaka, au centre du Mali.

La dépouille du brigadier français Ronan Pointeau doit être rapatriée en France, lundi.

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