AA / Nairobi, Kenya / Andrew Wasike

Le gouvernement kenyan a annoncé, mardi, que trois millions de Kenyans du nord du Kenya risquent de souffrir de la famine en raison de la grave sécheresse qui sévit dans la région.

Les responsables ont annoncé que des centaines de têtes de bétail appartenant aux communautés nomades sont déjà mortes à cause de la grave sécheresse.

"Nous avons placé Marsabit, Turkana et Mandera en état d'alerte en raison de la grave sécheresse et nous travaillons avec les comtés pour soutenir les familles touchées", a déclaré le ministre Eugene Wamalwa lors d'une conférence de presse tenue mardi.

"Les pluies n'ont pas été particulièrement abondantes dans certaines régions du pays cette année, tandis que dans d'autres, elles ont été inférieures à la moyenne, et un grand nombre de comtés sont actuellement confrontés à la sécheresse", a-t-il ajouté.

Le responsable kenyan a annoncé que le gouvernement a mis en place des mesures pour soutenir les personnes touchées et pour éviter de nouvelles pertes en vies humaines ou en têtes de bétail.

Parmi les programmes gouvernementaux annoncés figurent des transferts d'argent, afin d'aider les personnes touchées à subvenir à leurs besoins quotidiens, ainsi que des mesures de contrôle de l'eau, afin de garantir l'approvisionnement en eau pour la population et le bétail.

Wamalwa, qui a attribué cette sécheresse aux effets du changement climatique, a exhorté les 47 comtés du Kenya à légiférer sur le changement climatique afin de pouvoir lutter contre de telles calamités.

Les lois kenyanes sur le changement climatique favorisent la résilience face au changement climatique et le développement à faible émission de carbone pour un développement durable dans le pays d'Afrique de l'Est, a-t-il ajouté.

*Traduit de l’Anglais par Mourad Belhaj