L’Algérie « condamne fermement la violation de la souveraineté syrienne » par Israël
- Selon un communiqué du ministère algérien des Affaires étrangères

Algeria
AA/Alger/Aksil Ouali
L'Algérie a condamné « fermement la violation par l'armée de l'entité sioniste de la souveraineté de la Syrie et de l'agression contre ses territoires », a indiqué un communiqué du ministère algérien des Affaires étrangères, rendu public ce mercredi.
«L'Algérie exprime sa condamnation ferme de la violation par l'armée de l'entité sioniste de la souveraineté de la Syrie et de l'agression contre ses territoires, après la prise de contrôle de la zone tampon du Golan occupé et l'annonce de l'annulation de l'accord de désengagement signé en 1974, profitant des circonstances actuelles en Syrie et de l'instabilité dans la région pour imposer un nouveau fait accompli s'alignant avec la politique expansionniste et coloniale des autorités de l'occupation sioniste», a précisé la même source.
L’Algérie, lit-on dans le même communiqué, a également dénoncé « les agressions répétées de l'armée d'occupation, en recrudescence récemment, contre les infrastructures et institutions syriennes ». La diplomatie algérienne a appelé, dans ce sens, la communauté internationale à adopter une décision en faveur de la préservation de l'intégrité territoriale de la Syrie.
«Tout en réaffirmant sa position immuable en faveur de l'unité et de l'intégrité territoriale de la Syrie, ainsi que de son droit légitime à récupérer le Golan occupé conformément aux lois et conventions internationales en vigueur, l'Algérie appelle la communauté internationale à adopter une position unifiée garantissant la sécurité, la stabilité et l'intégrité territoriale de la Syrie », a conclu le communiqué.
La situation en Syrie a été marquée, depuis dimanche dernier, par la chute du régime de Bachar al-Assad. Assad a fui la Syrie vers la Russie où il a obtenu l'asile après que des groupes hostiles à son régime ont revendiqué la prise de la capitale Damas dimanche, mettant fin au règne du parti Baas, au pouvoir depuis 1963. L'armée israélienne a intensifié, dans la foulée, ses frappes aériennes en Syrie et s’est déployée au-delà de la zone tampon du Plateau du Golan, sous contrôle de l’ONU. Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, a affirmé que la partie du Golan syrien occupée et annexée par Israël appartenait à son pays "pour l’éternité".