La CEDEAO condamne "les attaques terroristes" contre des installations militaires à Bamako
- Et réitère "son ferme engagement en faveur de toute initiative visant à œuvrer pour la paix, la sécurité et la stabilité dans la sous-région"
Mali
AA / Tunis / Fatma Ben Amor
La Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) a condamné, mercredi, "les attaques terroristes" contre des installations militaires à Bamako, survenues la veille.
"La CEDEAO a suivi avec consternation les informations sur les attaques terroristes" de ce mardi 17 septembre 2024 "contre des installations militaires à Bamako au Mali, qui ont fait des victimes et de nombreux dégâts matériels", a indiqué l'organisation sous-régionale dans un communiqué consulté par Anadolu.
L'organisation "tient à réaffirmer sa ferme condamnation de toute attaque terroriste qui menace la paix et la sécurité des populations de la région ouest-africaine", ajoute-t-on.
Et de poursuivre : "La CEDEAO souhaite réitérer son ferme engagement en faveur de toute initiative visant à œuvrer pour la paix, la sécurité et la stabilité dans la sous-région".
"Une attaque terroriste a visé la zone aéroportuaire et l'école de gendarmerie" à Bamako, mardi matin, avait annoncé dans la soirée l'état-major général des armées du Mali dans un communiqué lu à la télévision.
nationale.
"Cette attaque lâche et perfide a occasionné quelques pertes en vie humaine", avait indiqué la même source, précisant que des installations et du matériel ont subi des dommages au sein de l'école de la gendarmerie et dans la partie nord-est de la zone aéroportuaire.
L'armée malienne avait également affirmé que la situation a rapidement été maîtrisée et que tous les sites sont sous contrôle.
A noter que le Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans (Jama’at Nusrat al-Islam wal-Muslimin /JNIM), lié à Al-Qaïda, a revendiqué l’attaque contre l'école de gendarmerie à Bamako.
Le Mali, qui assure la présidence de la Confédération des Etats du Sahel, est entré dans une phase d'instabilité depuis 2012.