Afrique

Libye : Les chefs militaires discutent de la sécurisation des frontières avec le Soudan et le Niger

- Lors de la réunion du vice-président du Conseil présidentiel chef suprême de l'armée, Abdullah Al-Lafi, avec le chef d'état-major, le commandant des gardes-frontières et le directeur du département des opérations

Muetaz Wannes, Mustafa M. M. Haboush  | 01.08.2023 - Mıse À Jour : 01.08.2023
Libye : Les chefs militaires discutent de la sécurisation des frontières avec le Soudan et le Niger

Istanbul

AA/ Istanbul/ Moataz Wanis

Le vice-président du Conseil présidentiel libyen, chef suprême de l'armée, Abdullah Al-Lafi, a discuté, mardi, avec des chefs militaires de la possibilité de former une force à partir de l'armée et de l'appareil militaire pour sécuriser les frontières méridionales communes avec le Soudan et le Niger.

C'est ce qui ressort de la réunion d'Al-Lafi avec le chef d'état-major général de l'armée, le général de corps d'armée Mohamed Al-Haddad, le commandant des gardes-frontières, le général de division Nouri Sharata et le directeur du département des opérations de l'armée, le général de division Abdel Fattah Al-Balouq, selon un communiqué du Conseil présidentiel libyen.

Selon le communiqué, les chefs militaires ont passé en revue les mesures prises pour sécuriser les frontières, conformément à une vision stratégique à la lumière de l'accélération des événements qui se déroulent au Soudan et au Niger.

Depuis le 15 avril dernier, des affrontements à grande échelle ont éclaté dans plusieurs régions du Soudan entre l'armée, dirigée par Abdel Fattah al-Burhan et les Forces de soutien rapide, dirigées par Mohamed Hamdan Dagalo dit Hemedti, faisant des morts et des blessés dont la plupart sont des civils.

Au Niger, le chef de l'unité de la garde présidentielle, le général Abdourahmane Tchiani, a mené, mercredi dernier, un coup d'État militaire qui a renversé le président nigérien Mohamed Bazoum, actuellement détenu au palais présidentiel.

Selon le même communiqué, Al-Lafi a souligné la nécessité de sécuriser les frontières, de continuer à soutenir les efforts déployés dans ce cadre et de fournir les capacités logistiques qui permettent aux unités militaires de mener à bien leurs tâches.

Au cours de cette rencontre, l'accent a été mis sur l'accélération de la formation d'une force conjointe pour protéger les frontières sud du pays.

Lundi, l'envoyé de l'ONU en Libye, Abdoulaye Bathily, a discuté avec des ambassadeurs et des représentants des missions diplomatiques africaines en Libye (Tripoli), de l'impact potentiel des récents développements dans les pays voisins sur le pays, selon un tweet de l'envoyé onusien.


*Traduit de l'arabe par Malèk Jomni

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