RDC / Présidentielle : Félix Tshisekedi en tête, selon les premières tendances
- Le taux de participation n'est pas encore dévoilé.
Congo, The Democratic Republic of the
AA / Kinshasa / Pascal Mulegwa
Le Président sortant de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, arrive en tête après le dépouillement de près de 3% des suffrages à l'élection présidentielle du 20 décembre, a annoncé la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), lundi.
Après avoir remporté le scrutin dans les 5 pays de la diaspora (France, Etats-Unis, Canada, Belgique et Afrique du Sud), avec des scores allant de 70 à 85 %, Félix Tshisekedi est en tête dans 22 circonscriptions électorales au niveau national, a fait savoir la Ceni.
Il s’agit des circonscriptions de Bikoro, Makanza, Wamba, Isiro, Mambasa, Bunia, Luebo, Mweka, Luiza, Kananga, Miabi, Lupatapata, Madimba, Luozi, Kenge, Idiofa, Kabinda, Ngandangika, Mitwaba, Kasenga, Malemba Nkulu et Kabongo.
Sur 1 029 616 million de votants, incluant la diaspora, Félix Tshisekedi a recueilli 850 684 voix, soit 82,60%. Son principal challenger Moïse Katumbi Chapwe a récolté 147 053 voix, soit 14,30%.
L’homme d’affaires Radjabho Tebabho Soborabo, président du parti politique “Congolais unis pour le changement” (CUC) a recueilli 9 263 voix, soit 0,90%.
Candidat malheureux de la présidentielle de 2018, Martin Fayulu a récolté 7 965 voix, soit 0,80%.
Près de 43 millions d’électeurs, sur environ 100 millions d’habitants de la RDC, étaient appelés à élire mercredi dernier leur président, les députés nationaux et provinciaux et conseillers communaux.
19 candidats étaient en lice pour la présidentielle après le désistement de 7 autres.
Les principaux challengers Moïse Katumbi et Martin Fayulu ont rejeté le scrutin présidentiel, affirmant qu’il était entaché d’irrégularités massives et de cas de fraude.
Les deux camps appellent à l’annulation des élections et à la mise en accusation des dirigeants de la Commission électorale qui prévoient de publier les résultats provisoires et globaux au plus tard le 31 décembre 2023.
Martin Fayulu, Denis Mukwege et d’autres candidats prévoient une manifestation de contestation pour mercredi prochain.
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