Afrique

Soudan : La milice des Forces de Soutien Rapide consent à des pourparlers de cessez-le-feu sous l'égide des États-Unis

- Les pourparlers sur le cessez-le-feu entre les parties belligérantes soudanaises débuteront le 14 août, en Suisse

Yakoota Al Ahmad  | 24.07.2024 - Mıse À Jour : 25.07.2024
Soudan : La milice des Forces de Soutien Rapide consent à des pourparlers de cessez-le-feu sous l'égide des États-Unis

Istanbul

AA / Istanbul / Yakoota Al Ahmad

Le groupe paramilitaire soudanais des Forces de Soutien Rapide (FSR) s'est félicité, mercredi, des pourparlers sur le cessez-le-feu soutenus par les Etats-Unis et qui se tiendront en Suisse le mois prochain.

Le Secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a invité, mardi, l'armée soudanaise et les FSR à entamer les négociations sous la médiation des Etats-Unis, qui débuteront le 14 août.

« Les États-Unis restent déterminés à travailler avec leurs partenaires pour mettre fin à cette guerre dévastatrice », a déclaré Blinken dans un communiqué.

Mohammed Hamdan Dogolo, le chef du groupe paramilitaire, a déclaré dans un communiqué publié sur la plate-forme X, qu'il se félicitait de l'invitation et que les FSR participeraient aux pourparlers.

Il a également apprécié « les efforts déployés par les États-Unis, l'Arabie saoudite et la Suisse pour organiser ces pourparlers cruciaux ».

Dogolo a affirmé l'engagement de son groupe « devant notre peuple et la communauté internationale à participer aux pourparlers du 14 août, en Suisse, et à œuvrer avec diligence pour un avenir pacifique et démocratique de notre pays ».

L'armée soudanaise n'a pour l'instant fait aucun commentaire sur l'invitation des États-Unis.

L'Union africaine, l'Égypte, les Émirats arabes unis et les Nations unies participeront aux pourparlers en tant qu'observateurs, a indiqué le Département d'État américain dans son communiqué.

La guerre au Soudan, qui a éclaté en avril 2023, oppose le général Abdel Fattah al-Burhan, commandant de l’armée régulière soudanaise à Mohamed Hamdan Dogolo, commandant des FSR, en raison de désaccords sur l'intégration de ces dernières au sein de l'armée.

Le conflit a provoqué une crise humanitaire dévastatrice, et les affrontements ont tué près de 16 000 personnes et déplacé des millions d'autres.

Le 29 mars, le Soudan a saisi le Conseil de sécurité des Nations unies d'une plainte contre les Émirats arabes unis, qui soutiendraient les FSR, une accusation réfutée par les Émirats.


*Traduit de l’Anglais par Mourad Belhaj

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