AA/ Khartoum

Le conseil central des Forces de la Liberté et du Changement a annoncé, dimanche, qu'il n'était pas "concerné" par l'accord entre le chef de l'armée soudanaise, Abdel Fattah al-Burhan, et le Premier ministre (limogé), Abdullah Hamdok.

Peu avant, des médias soudanais avaient rapporté que la composante militaire du Conseil de souveraineté avait conclu un accord avec Abdullah Hamdok stipulant son retour à la Primature et la libération de tous les prisonniers politiques.

Commentant cet accord, Les Forces de la Liberté et du Changement ont déclaré dans un communiqué : "Des informations relayées par différentes sources médiatiques, durant les dernières heures, parlent d'un accord entre le chef du putsch (al-Burhan) et Abdullah Hamdok, suite à une initiative nationale stipulant le retour de ce dernier à la Primature et la formation d'un gouvernement de compétences".

Et d'ajouter : "Nous, au conseil central des Forces de la Liberté et du Changement, réitérons notre position claire et annoncée à l'avance : pas de négociation, ni de partenariat, encore moins de légitimité pour les putschistes".

"Nous ne sommes également pas concernés par tout accord avec cette junte brute et nous œuvrons avec toutes les forces de la révolution, les corps professionnels, les comités de résistance et tous les gens honnêtes, par tous les moyens possibles et imaginables, à la renverser".

De leur côté, les comités de résistance des quartiers de Khartoum (populaire) ont fait part de leur refus de toute "forme de marchandage du sang des martyrs".

Selon des médias soudanais, l'accord entre l'armée soudanaise et Hamdok sera annoncé officiellement après la signature de la Déclaration politique qui l'accompagne.

*Traduit de l'arabe par Fatma Ben Dhaou