Tunisie : Le "Front du Salut National" informe l'ambassade des Etats-Unis de ses activités
- Lors de la visite de la chargée d'affaires de l'ambassade des Etats-Unis, Natasha Franceschi, au siège du "Front du Salut National", selon un communiqué de ce dernier
Tunisia
AA / Tunisie / Adel Thebti
Le président du "Front du Salut National", Ahmed Nejib Chebbi, a informé, mercredi, la chargée d'affaires de l'ambassade des Etats-Unis, Natasha Franceschi, des activités, des objectifs et du programme du Front.
C'est ce qui ressort d'un communiqué du "Front du salut national", publié sur sa page officielle Facebook et consulté par le correspondant de l'Agence Anadolu.
"Les moyens de renforcer les relations tuniso-américaines dans les domaines du développement économique et du soutien à la démocratie ont été au centre des discussions", peut-on lire dans le communiqué du Front.
Et d'ajouter que la rencontre "a également permis de présenter les objectifs et le programme du Front du salut national ainsi que ses composantes."
Chebbi avait annoncé la formation du "Front du salut national" le 31 mai, auquel se sont joints 5 partis, à savoir "Ennahdha", "Qalb Tounes", "la Coalition Al-Karama", "Hirak Tounes al-Irada", et "Amal", outre la campagne "Citoyens contre le coup d'État", et un certain nombre de parlementaires.
Dimanche, lors d'un meeting populaire dans la ville de Gafsa (sud-ouest), Chebbi a déclaré que le front soutient la formation d'un gouvernement de "salut national", notant que "les conditions de son établissement ont commencé à se dessiner en Tunisie."
Il a ajouté que le front est "un cadre de travail pour l'émergence d'un gouvernement de salut national, afin que la Tunisie sorte de la grave crise qu’elle traverse, tant sur le plan social que politique."
La Tunisie traverse une grave crise politique depuis le 25 juillet 2021, date à laquelle le président Saïed a imposé des mesures d'exception, notamment la destitution du gouvernement, la dissolution du Parlement et du Conseil supérieur de la magistrature, et la promulgation de lois par décrets.
Certains acteurs de la scène politique tunisienne considèrent ces mesures comme un "coup d'État contre la Constitution", tandis que d'autres y voient une "correction du cours de la révolution de 2011."
Quant à Saïed, il considère ses mesures comme "s'inscrivant dans le cadre de la Constitution pour protéger l'État d'un danger imminent."
*Traduit de l’Arabe par Mourad Belhaj
Seulement une partie des dépêches, que l'Agence Anadolu diffuse à ses abonnés via le Système de Diffusion interne (HAS), est diffusée sur le site de l'AA, de manière résumée. Contactez-nous s'il vous plaît pour vous abonner.