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Trump projette d’imposer des restrictions sévères d’entrée sur le sol américain pour les voyageurs de 43 pays

- Selon une information révélée par le New York Times

Ayvaz Çolakoğlu  | 15.03.2025 - Mıse À Jour : 15.03.2025
Trump projette d’imposer des restrictions sévères d’entrée sur le sol américain pour les voyageurs de 43 pays

Ankara

AA/Ankara

Donald Trump envisage d’imposer des restrictions sévères d’entrée sur le sol américain pour les ressortissants de 43 pays, selon une information révélée samedi par le New York Times.

Cette mesure qui rappelle un autre décret restrictif de 2017 du premier mandat de Trump, s’inscrit dans une politique de renforcement de la sécurité nationale, ordonnée par un décret signé le 20 janvier 2025, le jour de son investiture.

Le projet, encore à l’état d’élaboration, diviserait les pays concernés en trois catégories.

Une "liste rouge" de 11 nations, l’Afghanistan, le Bhoutan, Cuba, l’Iran, la Libye, la Corée du Nord, la Somalie, le Soudan, la Syrie, le Venezuela et le Yémen, dont les citoyens seraient totalement interdits d’entrée aux Etats-Unis.

Une "liste orange" de 10 pays, la Biélorussie, l’Érythrée, Haïti, le Laos, la Birmanie, le Pakistan, la Russie, la Sierra Leone, le Sud-Soudan et le Turkménistan, selon la même source. Ces pays seraient eux soumis à des restrictions partielles avec exceptions pour certains profils, notamment les hommes d’affaires et les personnes aisées. Les citoyens des pays de cette catégorie devraient en outre se soumettre à des entretiens en personne pour obtenir un visa.

La "liste jaune" comprenant elle 22 pays, dont la liste n’a pas été dévoilée, disposeraient de 60 jours pour améliorer leurs procédures de contrôle sous peine d’être placés dans une catégorie plus restrictive.

L’inclusion du Bhoutan dans la liste rouge a étonné de nombreux observateurs, sans explication claire à ce stade.

Ce plan, qui doit être finalisé d’ici le 21 mars conformément au décret présidentiel, vise à pallier les "lacunes" dans le partage d’informations sur les voyageurs et les pratiques de délivrance de passeports, selon les autorités.

Il reste incertain si ces restrictions affecteraient les détenteurs actuels de visas ou de cartes vertes. Alors que la proposition attend l’approbation du secrétaire d’État Marco Rubio, elle suscite déjà des inquiétudes quant à ses répercussions diplomatiques et économiques, notamment avec des partenaires comme la Russie.

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