AA/ Tunis/ Desk

 L'Afrique subsahérienne a réalisé "des progrès insuffisants" en matière d'alimentation avec plus d'une personne sur quatre souffrant de sous-alimentation, ce qui constitue le plus haut taux de prévalence de famine dans le monde, selon un rapport publié mardi à Rome, par l'Organisation des Nations-Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).

Par ailleurs, plus du quart des affamés du monde entier se trouve désormais en Afrique subsahérienne, selon le rapport de la FAO.

Cette prévalence de la malnutrition, quoique la plus importante dans le monde, a baissé en Afrique subsahérienne de 33% entre 1990-1992 à 23.8% entre 2012-2014, consacrant ainsi des progrès jugés "insuffisants" au regard des "objectifs millénaires pour le développement", tels que fixés en l'an 2000 à New York par 193 États membres de l'ONU et une vingtaine d'organisations internationales, qui ont convenu de les atteindre en 2015.

Ces progrès relatifs sont dus, selon le rapport de l'organisation onusienne, aux engagements politiques, "de plus en plus importants", en faveur de la sécurité alimentaire en Afrique. Le 23ème sommet de l'Union Africaine qui s'est tenu en juin 2014 à Malabo a, à titre d'exemple, consacré une partie de son ordre du jour à cette question.

Par ailleurs, le développement économique n'est pas étranger à certains de ces résultats dont se félicite la FAO qui rappelle 7 des 10 économies les plus rapides dans le monde se trouvent en Afrique.