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L’Egypte revoit sa position sur l’initiative du bassin du Nil

Le ministre égyptien de l’Irrigation à Anadolu: L'Egypte réévalue sa position à l'égard de l’initiative du Bassin de 1999 mais ne signera pas l'accord d'Entebbe.

16.10.2014 - Mıse À Jour : 16.10.2014
L’Egypte revoit sa position sur l’initiative du bassin du Nil

AA/ Le Caire/ Hajer Dessouqui

 Le ministre égyptien des Ressources hydriques et de l’Irrigation, Houssem Magazi, a déclaré que son pays procédait, actuellement, à  une  ré-évaluation de sa position concernant le la participation à l’Initiative du bassin du Nil (IBN). Il a, par ailleurs, noté  que le Caire ne signera pas l’accord cadre global  des pays du bassin du Nil établi en 2010 et connu sous le nom d’accord d’Entebbe.

Dans des déclarations téléphoniques  exclusives à Anadolu Magazi a souligné  que l’Egypte revoyait sa position sur l’Initiative des pays du bassin du Nil, de laquelle elle s’est retirée en 2012.

 Il a ajouté qu’il «n’était pas prévu que le Caire signe, à l'heure actuelle,  l’Accord d’Entebbe car des points restent encore à résoudre ».

 L’accord d’Entebbe est un accord qui identifie l’utilisation équitable et rationnelle des eaux du Nil comme l’une des bases de la coopération entre les pays de l’Initiative du bassin du Nil.

En 2010, les Etats en amont du Nil  à savoir  l’Ethiopie, le Kenya, l’Ouganda, et la Tanzanie  ont signé l’Accord d’Entebbe dans l’objectif d’augmenter leurs parts respectives des eaux du Nil.  Le  Burundi a signé cet accord en 2011.

L’Initiative du bassin du Nil est un accord signé en 1999  par onze Etats et qui stipule d’assurer un développement durable  dans les domaines politique et social des pays concernés et une exploitation équitable des ressources communes.

  Le ministre égyptien a déclaré que l’Egypte a décidé de revoir sa position vis-à-vis de l’Initiative du bassin du Nil  «à la lumière des nouvelles donnes»  sans fournir plus de précisons sur ces nouveaux éléments.

En 2012 l’Egypte tout autant que le Soudan, ont gelé leur participation  à l’Initiative du bassin du Nil  et n’ont pas participé aux réunions sur la coopération entre les pays du bassin, une rupture motivée par les différends avec les pays du bassin autour de l'accord d’Entebbe.

Certains pays du bassin du Nil et à leur tête l’Ethiopie affirment que les conventions qui gèrent le partage des eaux du Nil ont été faites à l’ère coloniale et qu’elles n’obligent en rien les autorités actuelles de ces pays. De son côté l’Egypte  adopte la règle de droit international qui stipule la perrénité des conventions relatives à la délimitation des territoires internationaux et aux situations géographiques et régionales. 

La deuxième réunion  du Comité des experts nationaux sur le barrage de la Renaissance qui réunit les ministres de l’Irrigation l’eau respectifs de l’Egypte de l’Ethiopie et du Soudan a démarré jeudi au Caire.

 Le 22 septembre dernier. Le Comité a tenu à Addis Abeba sa première réunion qui a servi à identifier ses axes de travail  et les conditions de sélection du bureau de conseil qui se chargera de la réalisation des études tehniques sur le projet.

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