Mode de Vie

Le "Kangal", une race canine turque au service des éleveurs français

- Les chiens "Kangal", race canine turque mondialement connue, sont arrivés à la rescousse des bergers français victimes d’attaques de loups.

Ömer Aydın  | 22.05.2018 - Mıse À Jour : 23.05.2018
Le "Kangal", une race canine turque au service des éleveurs français

Ile-de-France

AA - Paris 

Les éleveurs français, victimes d’attaques croissantes de prédateurs, dont les loups, au cours des dernières années, ont confié la garde de leurs troupeaux aux chiens d’Anatolie (Turquie) également appelés "Kangal". 

Selon le média local "France Bleu", la race canine turque "Kangal" est arrivée à la rescousse des éleveurs français. 

- "Les chiens des bergers impuissants face aux attaques" 

Selon France Bleu, les éleveurs français dans la région de la Drôme (Sud-Est) se sont tournés vers les chiens Kangal afin de protéger leurs troupeaux contre les éventuelles attaques de loups qui se sont multipliées (30%) au cours de l’année 2017. 

Le choix des propriétaires a également été motivé par l’échec du chien de montagne des Pyrénées ,"Patou", race ancienne de chien de berger, dans la protection des troupeaux contre les attaques des prédateurs. 

- "Les Kangals neutralisent les loups et n’attaquent pas les humains"

En cas d’attaque, les chiens Kangals s’éloignent, si nécessaire, du troupeau, contrairement aux autres races canines, afin de neutraliser les loups et ce, sans attaquer les humains. 

"Si on croise l'un de ces chiens en montagne près d'un troupeau, il faut simplement rester très calme, continuer de marcher sans y prêter attention, descendre de vélo ou mieux rebrousser chemin. Par ailleurs, il ne faut pas emmener son propre chien, même tenu en laisse", a averti le média local. 

Originaire de Sivas (Centre, Turquie), le chien Kangal, de grande taille, est connu pour son courage, son agilité, son intelligence ainsi que sa loyauté envers son propriétaire et sa fidélité envers ses devoirs. 

Soulignant la forte intuition de la race Kangal, les experts notent que ce chien "ne mord pas. Au contraire, il neutralise, met à terre et attend d’observer la réaction et la mobilité. Puis il essaye à nouveau de neutraliser sa proie s’il s’aperçoit que sa mobilité augmente".

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